Main avec une image de poumon représentant la journée mondiale de la tuberculose

Journée mondiale contre la tuberculose : 24 mars | Thierry Payet

Grâce aux efforts mondiaux pour mettre fin à la tuberculose, 74 millions de vies ont pu être sauvées depuis 2000, mais plus de 10 millions de personnes ont encore contracté la maladie en 2021. Il est donc essentiel de continuer la lutte contre la tuberculose. Cette année, la journée mondiale de lutte contre la tuberculose a pour thème : « Oui ! Nous pouvons mettre fin à la tuberculose ! ».

Main avec une image de poumon représentant la journée mondiale de la tuberculose

La journée mondiale de lutte contre la tuberculose : mobiliser les Etats

Chaque année, le 24 mars est consacré à la journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Cette date n’a pas été choisie au hasard, la bactérie responsable de la tuberculose, le bacille de Koch, ayant été découverte le 24 mars 1882. Cette journée, organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), répond à un double objectif, d’une part sensibiliser le grand public à cette maladie qui reste d’actualité partout dans le monde, d’autre part inciter les Etats à poursuivre les efforts pour stopper l’épidémie mondiale de tuberculose.

La mobilisation politique est plus que jamais essentielle, et ce à plusieurs niveaux :

  • Accélérer le déploiement des nouveaux schémas thérapeutiquesd’une durée plus courte et intégralement administrés par voie orale ;
  • Prendre de nouvelles mesures ;
  • Lutter contre les inégalités en matière d’accès au dépistage et aux soins ;
  • Faciliter les collaborations entre les acteurs.

En septembre 2023, se tiendra également la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose qui réunira tous les chefs d’Etat, un autre moment fort dans la lutte contre la tuberculose.

La lutte contre la tuberculose malmenée par le contexte international

La crise sanitaire de la Covid-19, les conflits et la crise socio-économique mondiale ont ces derniers mois ralenti les progrès en matière de lutte contre la tuberculose. Partout dans le monde, des investissements supplémentaires sont nécessaires pour :

  • Déployer des traitements préventifs de la tuberculosecomme la vaccination ;
  • Faciliter l’accès à des schémas thérapeutiques conformes aux recommandations de l’OMS;
  • Développer des innovations et des outils numériques;
  • Promouvoir la rechercheen particulier contre les formes résistantes de tuberculose.

Actuellement, la lutte reste inégale dans le mondeavec des inégalités fortes qui persistent entre les pays, mais aussi au sein des pays eux-mêmes. Les personnes atteintes de tuberculose se retrouvent souvent dans les catégories socio-économiques défavorisées et marginalisées, les plus vulnérables face aux difficultés d’accès aux soins.

La tuberculose en recul en France, mais toujours bien présente !

De nombreux acteurs sont impliqués nationalement et internationalement dans la lutte contre la tuberculose. Cette lutte ne concerne pas uniquement le secteur de la santé, mais aussi celui du médico-social. Tous les acteurs doivent agir de concert pour unir leurs efforts et ainsi faire reculer la tuberculose dans le monde, y compris en France. En 2020, plus de 4 600 nouveaux cas de tuberculose ont été recensés (dont 38 % rien que dans la région Ile-de-France), un chiffre en baisse depuis plusieurs décennies (avec -1.7 % par an sur les 30 dernières années).

En France également, les personnes les plus vulnérables face à la tuberculose sont les plus défavorisées : les personnes sans domicile fixe, les personnes ayant migré en France et les personnes détenues. L’identification rapide des nouveaux casnotamment grâce au dépistage cibléet le traitement adapté des infections tuberculeuses latentes constituent les principaux moyens de lutte contre la tuberculose. Le changement des recommandations vaccinales, avec la vaccination BCG qui n’est désormais plus obligatoire chez le jeune enfant, ne semble pas avoir modifié le recul de la tuberculose en France. Mais la vigilance et la lutte doivent être maintenues, car la tuberculose reste malgré tout présente en France.

Publié le 24 mars 2022 par Alexia F., Docteure en Neurosciences. Mis à jour par Estelle B., Docteur en Pharmacie, le 22 mars 2023.

Sources

– Journée mondiale de lutte contre la tuberculose 2023.who.int/fr. Consulté le 13 mars 2023.
– Tuberculose en France : les chiffres 2020. santepubliquefrance.fr. Consulté le 13 mars 2023.
Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une bonne nuit de sommeil

Une bonne nuit de sommeil

Obtenir une bonne nuit de sommeil est extrêmement important pour votre santé globale. C’est une période de temps où le corps se restaure physiquement et où l’organisation se produit dans notre cerveau. La recherche a montré que la capacité d’une personne à se concentrer, à utiliser sa pensée créative, à prendre des décisions judicieuses et à former des souvenirs peut être affectée négativement par un mauvais sommeil.

Alors, que pouvez-vous faire pour améliorer la qualité de votre sommeil ?

  • Créer un horaire de sommeil régulier – Si vous suivez un schéma sain (les adultes devraient viser 7 à 9 heures par nuit), votre corps développera un cycle veille-sommeil équilibré
  • Détendez-vous juste avant de dormir – Évitez les activités mentalement stimulantes, les exercices et les écrans. Cela inclut la caféine, qui peut rester dans le corps jusqu’à 24 heures ! Si vous avez des difficultés à dormir, limitez votre consommation d’aliments et de boissons contenant de la caféine comme le thé, le café, le cola et le chocolat
  • Ne vous couchez pas l’estomac plein ou vide – Mangez quelques heures avant de vous coucher et laissez vos aliments digérer.
  • Gardez les choses distrayantes hors de la chambre comme les lumières et le bruit – si vous ne pouvez pas contrôler ces choses, vous pouvez essayer de dormir avec des bouchons d’oreille ou un masque pour les yeux
  • Essayez d’en obtenir exercice régulier pendant la journée – Exercez votre énergie et faites bouger le corps, mais pas trop près de l’heure du coucher, car votre corps a besoin de temps pour se détendre
  • Investissez dans un matelas confortable – Un mauvais matelas peut provoquer une gêne et une nuit de sommeil agitée ; il vous prédispose également à d’autres problèmes de santé tels que les maux de dos
  • Gardez la pièce à une température confortable – Selon Sleep Hub, une température entre 16 et 24 degrés Celsius est optimale
  • Gardez la chambre propre et rangéecela aidera à créer un espace dans lequel vous vous sentirez calme et détendu
  • Aller au lit propre – c’est-à-dire prendre une douche, se brosser les dents, mettre des vêtements de nuit propres
  • Évitez les drogues – Les cigarettes sont un stimulant qui fait augmenter votre fréquence cardiaque, l’alcool agit comme un dépresseur, vous laissant une sensation de fraîcheur le matin et les somnifères doivent être discutés avec un professionnel de la santé avant utilisation, car ils pourraient causer plus de mal que de bien dans certains cas .

En tant qu’ostéopathe, je comprends que beaucoup d’entre vous peuvent trouver le sommeil inconfortable en raison de douleurs ou de blessures, cela peut être frustrant et épuisant à long terme. Si tel est le cas pour vous ou quelqu’un que vous connaissez, je vous recommande fortement de discuter avec nous ici à la clinique ostéopathique East Gippsland. Très souvent, nous pouvons vous aider à réduire la douleur et l’inconfort, soit avec un traitement pratique, soit avec des conseils sur la façon d’améliorer votre posture de sommeil afin que vous puissiez passer une bonne nuit de sommeil.

References
Better Health Channel. (2020). Sleep hygiene. https://www.betterhealth.vic.gov.au/health/conditionsandtreatments/sleep-hygiene
Cunnington, D. (2016). Sleeping in the Heat. SleepHub. https://sleephub.com.au/sleeping-in-the-heat/
Healthdirect. (2020). Sleep. https://www.healthdirect.gov.au/sleep
Sleep Health Foundation. (2019). Memory, Thinking and Sleep. https://www.sleephealthfoundation.org.au/memory-thinking-and-sleep.html
Sleep Health Foundation. (2020). General Sleep Info. https://www.sleephealthfoundation.org.au/component/tags/tag/general-sleep-info.html

Femme qui casse son miroir, cela représente les journées mondiales de la schizophrénie

Les journées de la schizophrénie : La 20ème édition | Thierry Payet

Depuis 20 ans, Positive Minders organise chaque année les journées de la schizophrénie pour sensibiliser le grand public sur cette pathologie mentale particulièrement stigmatisante. Cette année, elles auront lieu du 18 au 25 mars 2023, sur le thème suivant : « sortons des cases qui stigmatisent, parlons des schizophrénies ». L’occasion de faire le point sur les 35 formes de schizophrénies qui touchent plus de 600 000 Français.

Femme qui casse son miroir, cela représente les journées mondiales de la schizophrénie

35 formes de schizophrénie !

Chaque année, plus de 10 000 nouveaux cas de schizophrénie sont diagnostiqués en France, le plus souvent entre 15 et 25 ans. Pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la schizophrénie entre dans les dix maladies les plus invalidantesavec une espérance de vie réduite en moyenne de dix ans. Organiser des journées dédiées à la schizophrénie permet de sensibiliser sur cette maladie qui reste encore très peu connue du grand public.

Il n’existe pas une schizophrénie, mais 35 formes différentes des formes de nature et de sévérité très variées. L’association Positive Minders a mobilisé des experts (chercheurs, psychiatres et psychologues) pour expliquer ces différentes formes, leur évolution et les traitements disponibles. Le plus souvent, la population reste cantonnée à l’idée du patient schizophrène, fou et dangereux, capable de passer à l’acte à n’importe quel moment. Les patients sont alors le plus souvent stigmatisés, exclus et s’isolent.

Une expérience musicale pour s’immerger dans le monde de cette pathologie

Pour les journées de la schizophrénie 2023, l’association Positive Minders a eu l’idée d’une communication positive et originale, basée sur une expérience immersive musicale. Les morceaux ont été inspirés par des patients schizophrènes et composés par ParaOne (Jean-Baptiste de Laubier), un producteur de musique électronique. La création musicale inédite, Entendre en languesa été créée pour retranscrire au mieux la grande diversité des parcours des patients schizophrènes. Cette création originale serait à découvrir en libre écoute à partir du 16 mars 2023 sur un site internet dédié : https://schizarmonie.com/.

L’écoute de cette composition musicale inédite peut être complétée du making-of, de témoignages de patients schizophrènes et d’informations relatives à la prévention et à l’accompagnement de toutes les formes de schizophrénie. La campagne lancée par Positives Minders sera également affichée dans toutes les villes de France, avec une campagne sur les réseaux sociaux et une promotion dans les salles de cinéma et sur les chaînes de télévision.

Des événements partout en France pour les journées de la schizophrénie

D’autres événements sont programmés pour ces journées de la schizophrénie 2023, avec entre autres une trentaine d’événements virtuels sur la Maison virtuelle de la psychiatriemais aussi des événements présentiels dans une dizaine de pays francophones. Pour celles et ceux qui souhaitent aller encore plus loin, une application mobile, Quiz psychologiquesera lancée officiellement lors des journées schizophrénies et permettra à chacun de tester ses connaissances sur la schizophrénie.

Le diagnostic de schizophrénie tombe souvent comme un couperet, alors que la plupart des patients vont voir leur diagnostic évoluer tout au long de leur prise en charge. Cette situation est liée à l’absence de marqueurs biologiques fiables pour diagnostiquer avec certitude la schizophrénie. L’accompagnement et la prise en charge précoce et personnalisée des patients sont également des enjeux majeurs. La prise en charge repose le plus souvent sur des traitements médicamenteux, associés à des thérapies cognitives et psychosociales. Bien conduite, elle permet un rétablissement durable d’environ 80 % des patients. Un chiffre loin des clichés sur la schizophrénie !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

c'est quoi la thyroide

La glande thyroïde – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Problèmes de thyroïde ? Votre médecin vous a-t-il dit que vous aviez une glande thyroïde dysfonctionnelle ? Ce tout petit orgue donne un coup de poing énorme quand ça va mal. C’est une glande très complexe qui porte beaucoup de responsabilités sur ses épaules.

Nous avons créé un bref blog « Apprenez à connaître votre thyroïde » pour vous aider à comprendre le rôle de la glande thyroïde dans la vie quotidienne.

Qu’est-ce que la glande thyroïde ?

La glande thyroïde est un petit organe (d’environ 5 cm de long) qui produit, stocke et libère des hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine pour les envoyer dans tout le corps. Il est composé de deux lobes (gauche et droit) et d’un noyau central (connu sous le nom de ‘isthme‘) qui relie les deux lobes.

c'est quoi la thyroide

Vu de face, l’orgue prend une forme de papillon caractéristique. Le tissu organique est composé de nombreuses glandes où les hormones sont fabriquées et sécrétées.

Où est-il situé?

La glande thyroïde se trouve à l’avant du cou. Il se trouve sous la pomme d’Adam – un morceau de cartilage proéminent qui se fait facilement sentir chez les hommes, mais pas aussi facilement chez les femmes. Parfois, avec une maladie thyroïdienne, la glande thyroïde se dilate pour créer une masse à l’avant du cou appelée « goitre » (ou goitre, prononcé «goy-ttu‘). Ceci est un signe courant de maladie thyroïdienne et met en évidence l’emplacement de la glande dans le corps.

Qu’est ce que ça fait?

Comme mentionné précédemment, la thyroïde produit, stocke et libère des hormones thyroïdiennes dans le corps.

Il existe deux hormones thyroïdiennes :

  • T3 (ou triiodothyronine)
  • T4 (ou Thyroxine)

Il est plus facile de s’en souvenir comme T3 et T4. Les noms scientifiques sont un peu longs, n’est-ce pas ! Ces hormones sont fabriquées à partir d’une substance appelée iode, que le corps obtient des aliments que nous mangeons. Entre le cerveau et la glande thyroïde elle-même, les niveaux de T3 et T4 sont étroitement surveillés et maintenus en équilibre. Si les niveaux de ces hormones dans le sang deviennent trop bas ou trop élevés à un moment donné, d’autres glandes du cerveau envoient à la thyroïde un signal pour produire plus ou moins, respectivement.

T3 et T4 ont des rôles très importants dans le corps en ce qui concerne le métabolisme (c’est-à-dire comment le corps utilise l’énergie). Parmi leurs nombreuses fonctions, certaines des plus importantes incluent le contrôle de :

  • Fréquence respiratoire
  • Rythme cardiaque
  • Poids corporel et température
  • Force musculaire
  • Cycle menstruel (chez les femmes)
  • Les systèmes nerveux du corps

Qu’est-ce qui peut mal se passer ?

Il existe plusieurs conditions liées à la maladie thyroïdienne. En guise d’aperçu général, il est utile de considérer l’organe comme étant soit suractif, soit sous-actif :

Maladie thyroïdienne hyperactive ou « hyperthyroïdie » fait référence à un état dans lequel les niveaux d’hormones thyroïdiennes dans le sang sont trop élevés. Cela peut entraîner un groupe de symptômes, notamment :

  • Perte de poids (malgré un bon appétit)
  • Fatigue
  • Augmentation de la transpiration
  • Intolérance à la chaleur
  • Nervosité et anxiété
  • Tremblements
  • Diarrhée
  • Palpitations cardiaques / augmentation du rythme cardiaque
  • Chute de cheveux

Maladie thyroïdienne sous-active ou ‘hypothyroïdiefait référence à de faibles niveaux d’hormones thyroïdiennes circulantes. Cela peut entraîner un groupe de symptômes, notamment :

  • Gain de poids
  • Fatigue
  • Intolérance au froid
  • Douleurs et douleurs musculaires
  • Constipation
  • Fréquence cardiaque basse
  • Cheveux et peau secs
  • Une voix lente et grave

Il est intéressant de savoir que la présence d’un goitre est possible dans les maladies thyroïdiennes suractives et sous-actives.

En tant qu’ostéopathe, nous nous intéressons à votre santé dans son ensemble, y compris une connaissance approfondie de vos antécédents médicaux. De nombreuses personnes nous consultent pour obtenir de l’aide en cas de douleur, mais comme nous venons de le souligner, la douleur n’est pas toujours liée à des lésions musculaires ou à une entorse articulaire. Avoir des niveaux d’hormones thyroïdiennes déséquilibrés peut également entraîner des douleurs dans certains cas. Si nous soupçonnons un problème de thyroïde lorsque nous vous interrogeons et vous évaluons, nous veillerons à ce que vous soyez vu par votre médecin dans les meilleurs délais pour vous aider à le déterminer ou à l’exclure. Si vous avez des questions sur n’importe quel aspect de votre corps, n’hésitez pas à nous les poser à tout moment. Contactez-nous pour avoir des réponses à toutes vos questions !

des éducateurs thérapeutiques en première ligne

la semaine de sensibilisation qui change tout | Thierry Payet

La semaine de lutte contre le Cancer en Mars est une occasion de mobiliser la population à travers le monde pour lutter contre cette maladie

Cette année  du 13 au 19 Mars, nous célébrons cet événement qui souligne l’importance de la prévention, du diagnostic précoce, du dépistage et du traitement du cancer.

Le mois de Mars, également connu sous le nom de ”Mars Bleu“ est désigné comme le mois de sensibilisation au cancer colorectal. Une occasion de rendre hommage aux personnes touchées par le cancer, aux professionnels de la santé ainsi qu’aux chercheurs qui travaillent sans relâche pour trouver des traitements efficaces contre cette maladie.

Dans cet article, nous allons examiner les chiffres clés du cancer colorectal, les causes de cette maladie, le dépistage précoce, les moyens de prévention et les traitements disponibles.

I- Qu’est-ce que le cancer colorectal ?

Le cancer colorectal, ou cancer du côlon et du rectum, est un cancer qui se développe dans le gros intestin (côlon). C’est l’un des types de cancer les plus fréquents en France. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1,4 million de nouveaux cas de cancer colorectal ont été diagnostiqués en 2020, ce qui en fait le troisième cancer le plus fréquent chez les hommes après ceux de la prostate et du poumon et le deuxième chez les femmes après celui du sein.

Cette maladie est la 2e cause de mortalité par cancer en France mais, détectée tôt, elle est guérie dans 9 cas sur 10. Elle touche chaque année plus de 43 000 personnes en France (dont environ 23 000 hommes et 20 000 femmes).

le cancer colorectal est responsable de plus de 17 000 décès par an. Il est souvent diagnostiquée chez les personnes âgées de plus 50 ans, mais il peut également toucher les personnes plus jeunes.

II- Comment se forme et se développe un cancer colorectal ?

Le cancer colorectal prend plusieurs années à se former, comme la plupart des cancers. Il commence habituellement par des polypes dans la paroi interne du côlon. Les polypes sont des excroissances qui peuvent être bénignes ou malignes.

Cette maladie se forme lorsque les cellules normales dans la paroi interne du côlon ou du rectum se transforment en cellules cancéreuses. Cette transformation se produit en raison de changements dans l’ADN des cellules, qui peuvent être causés par plusieurs facteurs.

Dans environ 80 % des cas, les cancers du côlon se forment à partir d’une tumeur bénigne appelée polype adénomateux ou adénome. Bien que ces tumeurs bénignes soient courantes et généralement sans danger, environ 2 à 3 % d’entre elles évoluent et se transforment en cancer. Ce processus de transformation est lent et prend en moyenne plus de 10 ans.

III- Quels sont les causes ou facteurs de risque d’un cancer du côlon ?

Le risque de développer un cancer du côlon augmente avec l’âge : plus de 90 % des personnes atteintes ont plus de 50 ans.
Et antécédent familial de cancer du côlon ou du rectum, et les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique), les maladies génétiques (polypose adénomateuse familiale) et le syndrome de Lynch (ou HNPCC), ont également des facteurs de risque.

Les habitudes de vie sont aussi en cause :

  • Une alimentation riche, notamment en graisses animales ;
  • Une consommation importante de viandes rouges ;
  • Le manque d’activité physique ;
  • L’obésité et le surpoids ;
  • Le tabagisme et la consommation ;
Bon à savoir L’OPS travaille avec les pays pour mettre en œuvre dans la Région des Amériques les trois initiatives mondiales lancées par l’Organisation mondiale de la Santé pour faire face au fardeau mondial du cancer :  L’initiative mondiale contre le cancer du sein, la Stratégie mondiale pour l’élimination du cancer du col de l’utérus et l’Initiative mondiale pour le cancer de l’enfant.

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IV- les moyens de prévention et le dépistage précoce

La prévention et le dépistage sont deux éléments clés pour lutter contre le cancer colorectal.

La prévention du cancer colorectal peut être réalisée par l’adoption d’un mode de vie sainnotamment une alimentation riche en fibres, une activité physique régulière, la limitation de la consommation d’alcool et l’arrêt du tabagisme. La prise de médicaments tels que l’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peut également réduire le risque de cancer colorectal.

En revanche, le dépistage précoce est essentiel pour la prévention et le traitement  réussi du cancer colorectal. Les tests de dépistage peuvent détecter la présence de polypes précancéreux ou de cancers à un stade précoce, lorsque les chances de guérison sont les plus élevées.

Les tests de dépistage couramment utilisés comprennent :

  • La coloscopie ;
  • Le test de l’ADN fécal ;
  • Le test de recherche de sang occulte dans les selles et la sigmoïdoscopie ;

Les recommandations de dépistage varient en fonction des facteurs de risque individuels tels que :

  • L’âge ;
  • Les antécédents familiaux et personnels de cancer colorectal ;
  • Les résultats des tests de dépistage antérieurs ;

En général, il est recommandé de commencer le dépistage du cancer colorectal à l’âge de 50 ans pour les personnes qui ne présentent pas de facteurs de risque particuliers. Les personnes à risque élevé peuvent nécessiter un dépistage plus précoce et plus fréquent.
Il est nécessaire de discuter avec son médecin des options de prévention et de dépistage appropriées en fonction de ses antécédents médicaux et de ses facteurs de risque individuels.
En résumé, la prévention et le dépistage sont des mesures importantes pour prévenir le cancer colorectal ou le diagnostiquer tôt lorsque le traitement est le plus efficace.

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Traitements pour le cancer colorectal : chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie

Le traitement du cancer colorectal dépend de plusieurs facteurs, tels que le stade du cancerl’état de santé général du patient, son âge et ses préférences personnelles.
Les principales options de traitement comprennent la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.

  • La chirurgie est généralement le premier traitement recommandé pour le cancer colorectal. Elle implique l’ablation de la partie affectée du côlon ou du rectum, ainsi que des ganglions lymphatiques environnants. Si le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, une chirurgie plus complexe peut être nécessaire.
  • La chimiothérapie est un traitement médicamenteux qui utilise des produits chimiques pour tuer les cellules cancéreuses. Elle peut être administrée avant ou après la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur ou pour éliminer les cellules cancéreuses restantes.
  • La radiothérapie utilise des rayonnements pour détruire les cellules cancéreuses et peut être utilisée en conjonction avec la chirurgie et/ou la chimiothérapie.
Bon à savoir les guides cancer info, est un service proposé par l’institut national de Cancer, en partenariat avec la ligue contre le cancer et un groupe d’association. Ils offrent des ressources fiables et des informations précises sur les différents types de cancer. Afin que chacun puisse  accéder aisément, l’information est disponible sous 3 formes: téléphonique, numérique ( les site internet et l’Institut) et papier (les guides d’information).

Sources :

  • [1] Le cancer colorectal – Institut National du Cancer – MAI 23 mars 2021
  • [2] Les cancers du côlon et du rectum et leurs facteurs de risque – Ameli – 31 août 2021
  • [3] Cancer du colon rectum – Santé publique France – MAJ 6 juillet 2021
  • [4] Dépistage et prévention du cancer colorectal – HAS – juin 2013

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

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Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

Femme qui réclame du sommeil au gré des saisons

Des besoins en sommeil qui varient au gré des saisons ? | Thierry Payet

Certains matins d’hiver, les températures extérieures nous inciteraient bien à rester sous la couette ! Mais au-delà du simple manque de motivation à affronter le froid, il semblerait que nos besoins en sommeil varient bel et bien au gré des saisons. C’est ce que suggère une récente étude allemande publiée dans la revue Frontières.

Femme qui réclame du sommeil au gré des saisons

Sommeil : un besoin vital

Indispensable à la récupération physique de l’organisme, le sommeil joue également un rôle important dans la restauration de l’énergie, les sécrétions hormonales ou l’élimination des toxines de l’organisme. C’est dire combien la qualité du sommeil a des conséquences directes sur la qualité de vie de l’individu.

Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm),  un adulte de 18 à 64 ans a besoin de dormir au minimum sept heures par nuit. Il semblerait cependant que nos besoins en sommeil varient au gré des saisons avec une période de sommeil sensiblement plus longue en hiver. C’est du moins ce que suggère une récente étude allemande publiée dans la revue Frontières.

Des besoins en sommeil qui varient selon les saisons

Pour mener à bien cette étude, les chercheurs ont analysé sur un an les enregistrements de durée et la structure du sommeil de plus de 180 patients citadins venus faire un bilan du sommeil au sein de la clinique Charité Medical University de Berlin. Ces patients ne prenaient pas de traitements affectant les cycles du sommeil, devaient s’endormir à l’heure habituelle et avaient interdiction de programmer un réveil le matin. L’objectif était en effet d’estimer leurs besoins réels en sommeil.  Les scientifiques ont ensuite procédé à un examen médical durant trois nuits appelé « polysomnographie » sur 292 patients présentant des troubles du sommeil neuropsychiatriques pour évaluer la qualité et la durée du sommeil  de chaque participant.

À savoir ! La polysomnographie désigne un examen complet permettant d’étudier la physiologie du sommeil d’un individu. Elle a pour objectif d’évaluer la présence éventuelle de troubles du sommeil et de les quantifier.

Les chercheurs ont alors constaté que l’architecture du sommeil des participants variait en fonction des saisons avec :

  • Une durée du sommeil paradoxal rallongée naturellement d’une demi-heure par nuit par rapport à l’été.
  • Une durée de sommeil plus importante pouvant aller jusqu’à une heure de plus en hiver qu’en été.

À savoir ! Le sommeil paradoxal correspond au moment où l’activité cérébrale est proche de celle de la phase d’éveil. Important pour la récupération mentale, il est surnommé “période des rêves” car c’est à ce moment-là que le cerveau fabrique les songes les plus intenses et qui ont le plus de chance de rester en mémoire au réveil.

De l’intérêt de dormir plus en hiver

Si les auteurs conviennent que ces résultats nécessitent d’être approfondis au moyen d’une étude plus large, ces premiers éléments soutiennent la thèse de l’existence d’une saisonnalité du sommeil avec une sensation de ralentissement pendant l’hiver : “Même si nos performances restent inchangées, au cours de l’hiver, la physiologie humaine est régulée à la baisse, avec une sensation de fonctionnement à vide en février ou mars ».

Ces résultats confirment également le rôle essentiel de la lumière sur nos rythmes de sommeil. Dès lors, pour que le sommeil soit en phase avec la saisonnalité actuelle, les scientifiques recommandent  de s’exposer à la lumière du jour, particulièrement le matin, et d’augmenter son temps de sommeil en se couchant une demi-heure à une heure plus tôt le soir. De quoi garder un maximum d’énergie en réserve pour affronter l’hiver !

Déborah L., Docteur en Pharmacie

Sources

– Saisonnalité du sommeil humain : données polysomnographiques d’une clinique neuropsychiatrique du sommeil.frontiersin.org. Consulté le 26 février 2023.
PLFSS 2023, quel impact pour les infirmiers ?

Santé mentale des professionnels de santé, où en êtes-vous ? | Thierry Payet

Dans le cadre de leur exercice libéral, les infirmiers et infirmières peuvent être confrontés à des situations génératrices de stress telles que l’isolement, la gestion de conflits, la surcharge de travail, les contraintes administratives, l’accompagnement en fin de vie de patients. Ces situations peuvent mener au burnout et dans certains cas à la dépression.

Quels sont les facteurs de risque qui peuvent affecter la santé mentale des infirmiers libéraux dans l’exercice de leur métier ? et Comment prévenir les situations génératrices de stress et préserver votre santé mentale ?

I – Quels défis au quotidien pour les professionnels de santé ?

Stress, burnout, isolement, dépendance, conflits au travail ou encore des difficultés financières, comment faire pour accomplir son travail dans ces conditions quand on exerce en tant des professionnelles de santé ?
Dans le cadre de leurs interventions à domicile, les professionnels de santé libéraux peuvent être confrontés à différentes situations rendant difficile voire impossible la prise en charge de certaines personnes.
Lorsque les infirmiers travaillent à domicile, ils peuvent être confrontés à des niveaux élevés de stress et de charge de travail dans leur profession. Ils sont exposés à des situations qui peuvent les rendre vulnérables, au sein de leur cellule personnelle et professionnelle.

Les difficultés rencontrées peuvent se traduire par :

  • Stress la charge de travail élevée, les horaires de travail irréguliers;
  • De l’épuisement professionnel (Burnout) : le manque de ressources, le manque de soutien et de reconnaissance;
  • D’anxiété tels que des troubles du sommeil, la fatigue chronique;
  • De dépressiondes symptômes physiques apparaissent tels que la fatigue, les maux de tête, les douleurs musculaires, les troubles digestifs, les problèmes de sommeil. Ainsi que des symptômes émotionnels;
  • Du trouble de stress-traumatique (TSPT)les symptômes d’hypervigilance peuvent inclure une irritabilité, une insomnie et des difficultés de concentration;
  • Du  trouble obsessionnel-compulsif (TOC) pouvant rendre des compulsions qui peuvent être des comportements physiques, tels que le lavage de mains ou le rangement, ou des comportements mentaux, tels que la répétition de phrases ou de nombres);

    Cependant, en raison de leur rôle spécifique, les infirmiers peuvent également être confrontés à des difficultés mentales telles que le sentiment de culpabilité, de deuil prolongé, le manque de reconnaissance, l’isolement et la stigmatisation.

II –Dispositif de soutien : de quoi parle-t-on ?

Il existe plusieurs organismes privés et publics qui proposent des dispositifs de soutien aux professionnels de santé en matière de santé mentale. Voici quelques exemples :

Le CUMP (Cellule d’Urgence Médico-Psychologique) : Il s’agit d’un dispositif public d’urgence psychologique destiné aux professionnels de santé confrontés à des situations de crise (attentats, catastrophes naturelles, etc.). Les professionnels peuvent contacter le CUMP pour recevoir une assistance psychologique immédiate et une orientation vers des ressources complémentaires si nécessaire.

Le SPS (Soins aux Professionnels de Santé) : Il s’agit d’une association privée qui propose des consultations anonymes et gratuites avec des professionnels de la santé mentale pour les professionnels de santé en France. Les consultations sont confidentielles et peuvent être effectuées par téléphone ou en personne.

Les services de santé au travail : Il s’agit de services publics ou privés qui proposent des examens de santé réguliers et des consultations psychologiques aux professionnels de santé pour les aider à gérer les risques professionnels liés à leur métier.

A.N.P.A.A (Association Nationale de prévention en Alcoologie et Addictologie) : Il s’agit d’une association privée qui propose des services de soutien aux professionnels de santé en matière d’addictions. Les professionnels peuvent contacter l’ANPAA pour obtenir des informations, des conseils et des orientations vers des services de traitement spécialisés si nécessaire.

Bon à savoir Ces exemples ne sont pas exhaustifs, il existe de nombreux autres dispositifs de soutien pour les professionnels de santé.
Il est important que les professionnels connaissent ces ressources pour pouvoir demander de l’aide en cas de besoin.

III –  La stigmatisation: comment en parler ouvertement?

Les stigmates associés à la santé mentale dans la profession de la santé sont une réalité préoccupante. Dans de nombreux cas, les professionnels de santé qui souffrent de problèmes liés à la santé mentale peuvent éprouver certains blocages à en parler ouvertement. Cela peut être dû à des préjugés tenaces sur la santé mentale dans la société en général et dans la profession de la santé en particulier. Souvent, les professionnels de santé souffrent émotionnellement tout seul. Ce qui affecte leur capacité à exercer correctement leur métier.

En parallèle, les infirmiers sont souvent mal compris ou mal représentés dans les médias, et peuvent être victimes de préjugés et de stéréotypes négatifs.
Voici quelques exemples de stigmatisation des infirmiers :

Perception erronée de leur rôle : Les infirmiers peuvent être considérés comme des subalternes par rapport aux médecins et ne sont pas reconnus pour leur contribution vitale dans les soins de santé. Les gens peuvent penser que leur travail consiste simplement à prendre des ordres, à effectuer des tâches basiques et à nettoyer des lits, sans comprendre la complexité de leur rôle.

Manque de respect : Les infirmiers peuvent être confrontés à un manque de respect de la part des patients, de leur famille, des autres professionnels de la santé ou de la société en général. Ils peuvent être victimes d’insultes, de harcèlement, d’intimidation ou de violence.

Burn-out et stress : Les infirmiers peuvent être soumis à un stress chronique, qui peut conduire à un burn-out professionnel, à des problèmes de santé mentale, à un taux de rotation élevé et à un taux de démission plus élevé que dans les autres professions de santé.

Salaire insuffisant : Les infirmiers peuvent être sous-payés par rapport à leur contribution vitale dans le système de santé.

Les infirmiers eux-mêmes peuvent également lutter contre la stigmatisation en étant des défenseurs de leur profession et en prenant soin de leur propre santé mentale et bien-être.
Afin d’améliorer leur propre environnement de travail, des programmes de formation et des campagnes de sensibilisation sont proposés.

Le but est d’aider les infirmiers à :
-Reconnaître  les signes d’un mal être au travail;
-Comprendre  l’importance de demander l’aide lorsqu’ils en ont besoin;
-Lutter contre les préjugés et les stéréotypes négatifs liés à la santé mentale dans la profession de la santé.

IV – Prévention des situations de stress

Les professionnels de santé sont particulièrement exposés au stress, en raison de la nature de leur métier. Voici quelques pistes de prévention qui peuvent les aider à mieux gérer ces situations difficiles :

  1. Établir une routine de travail saine, en planifiant les tâches à effectuer tous les jours pour éviter la surcharge de travail et la fatigue. En parallèle, appliquer une série de pratiques et de comportements qui permettent de maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle, tout en favorisant une bonne santé physique et mentale.
  2. Prendre des pauses régulières pour se reposer et se détendre.
  3. Participer à des activités de bien-êtreIl est recommandé de pratiquer des activités de bien-être. Comme le yoga, la méditation ou la pratique d’un sport au moins une fois par semaine pour ressentir les bienfaits sur la gestion du stress. Cependant, la fréquence peut varier en fonction des préférences personnelles et de l’emploi du temps de chaque personne. L’essentiel est de trouver un équilibre qui fonctionne pour réduire le stress et favoriser le bien-être physique et mental.
  4. Se tenir informé de l’évolution des pratiques et des normes professionnelles pour se sentir plus compétent.
  5. Établir des limites claires entre le travail et la vie privée pour éviter la surcharge mentale.
  6. Participer à des programmes de formation et de développement personnel pour améliorer les compétences et les connaissances professionnelles.
  7. Établir des relations professionnelles saines avec les collègues et les patients: soyez à l’écoute, collaboratif et empathique envers les patients, tout en investissant dans votre propre développement professionnel.
  8. Éviter l’isolement en créant un réseau de soutien professionnel.
  9. Utiliser les ressources d’aide et de soutien en cas de besoin, en parlant à des collègues et des pairs. il existe ainsi les services d’aide aux employés, les associations professionnelles, les lignes d’assistance téléphonique et les professionnels de santé mentale.
  10. Prendre soin de soimanger sainement, dormir suffisamment, pratiquer des activités de loisirs pour maintenir une bonne santé mentale et physique.

Notre mission : faciliter votre quotidien de professionnel de santé libéral en vous proposant des solutions adaptées et des articles utiles à l’exercice de votre pratique professionnelle.

Le site internet de Medicalib permet aux patients de prendre facilement rendez-vous avec une infirmière à domicile.

Grace à notre plateforme nous pouvons vous accompagner dans le développement de votre patientèle et dans l’optimisation de votre tournée.

docteur présentant un stérilet dans sa main droite pour une patiente atteinte de troubles digestifs

Stérilet et les troubles dépressifs : une association possible ? | Thierry Payet

Selon les derniers chiffres publiés par l’INSEE, près de 26 % des femmes âgées de 15 à 49 ans en France utiliseraient un stérilet comme moyen de contraception. Une récente étude épidémiologique suggère l’existence d’un lien entre l’utilisation d’un stérilet fortement dosé en lévonorgestrel et la survenue de troubles dépressifs. Explications.

docteur présentant un stérilet dans sa main droite pour une patiente atteinte de troubles digestifs

Stérilet hormonal et troubles dépressifs

En France, le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU) est actuellement le second moyen de contraception féminine le plus utilisé, après la pilule contraceptive. Il existe plusieurs catégories de DIU :

  • Les DIU ou stérilets au cuivre ;
  • Les DIU ou stérilets hormonaux.

Les DIU hormonaux sont constitués d’un réservoir renfermant un dérivé de progestérone, le lévonorgestrelqui diffuse lentement sur une durée totale de trois à cinq ans selon les dispositifs. Actuellement, deux dosages de lévonorgestrel sont disponibles, un dosage à 19.5 mg et un dosage plus élevé à 52 mg. Des études antérieures ont déjà révélé que les pilules contraceptives peuvent être associées à une augmentation faible du risque de dépression ou de troubles de l’humeur. Qu’en est-il pour les DIU hormonaux ? Des chercheurs français du Groupement d’Intérêt Scientifique EPI-PHARE se sont intéressés à cette question, dans le cadre d’une récente étude épidémiologique.

Un léger surrisque de troubles dépressifs avec le DIU dosé à 52 mg de lévonorgestrel

Cette étude de cohorte avait pour objectif de comparer l’utilisation de médicaments psychotropes (antidépresseurs, anxiolytiques et hypnotiques) dans les deux années suivant la pose d’un DIU hormonal, dosé soit à 19,5 mg, soit à 52 mg. Au total, 45 736 femmes âgées de 13 à 40 ans ont reçu un DIU dosé à 52 mg de lévonorgestrel, et un nombre identique de femmes un DIU dosé à 19.5 mg de lévonorgestrel. Les résultats de l’étude révèlent que les femmes porteuses d’un stérilet dosé à 52 mg de lévonorgestrel présentaient un risque légèrement augmenté de recevoir un traitement par antidépresseur au cours des deux ans suivant la pose du moyen de contraception, par rapport aux femmes utilisant un DIU plus faiblement dosé.

Ce lien, de faible intensité entre le DIU fortement dosé en lévonorgestrel et la prescription d’antidépresseurs, n’était pas observé pour les deux autres catégories de médicaments prises en compte, les anxiolytiques et les hypnotiques. Cette étude à grande échelle est la première à révéler un impact d’un fort dosage en lévonorgestrel d’un DIU sur le risque de troubles dépressifs nécessitant un traitement médicamenteux. Le surrisque apparait toutefois très faible, et nécessite des études complémentaires pour le préciser.

Une attention particulière aux signes dépressifs chez les femmes porteuses d’un DIU hormonal

Cette étude suggère que le recours à un DIU hormonal moins dosé, à 19,5 mg, pourrait avoir moins de conséquences sur l’humeur des femmes, en réduisant l’imprégnation progestative. En attendant l’arrivée de données complémentaires, l’ANSM émet des recommandations à destination des femmes et des professionnels de santé. Au moment de la mise en place d’un DIU au lévonorgestrel, les femmes doivent être informées des effets indésirables et de la nécessité de contacter leur médecin en cas de survenue de troubles de l’humeur ou de symptômes dépressifs.

Les professionnels de santé doivent également prévoir une consultation de contrôle entre 4 et 6 semaines après la pose du stérilet, puis une fois par an. Ces consultations de suivi sont l’occasion de faire le point sur la contraception par DIU et notamment d’évoquer les effets indésirables, dont des modifications de l’humeur et la survenue de troubles dépressifs.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Les stérilets contenant le plus d’hormone présenteraient davantage de risque de troubles dépressifs. ansm.sante.fr. Consulté le 15 février 2023.
– Association entre dispositifs intra-utérins au lévonorgestrel et l’usage ultérieur de psychotropes en France. epi-phare.fr. Consulté le 15 février 2023.
Conseils de Noël

Conseils de Noël – Clinique d’ostéopathie East Gippsland | Thierry Payet

Conseils de Noël

Conseils de Noël

Noël approche à grands pas ! Ce qui peut signifier des niveaux de stress supplémentaires, en particulier le week-end lorsque nous essayons de nous entasser dans les achats de Noël et que nous nous soumettons à porter ces sacs de courses chargés de cadeaux à travers la foule. Ajoutez à cela la pression supplémentaire du nettoyage de la maison, de la préparation des aliments et de la cuisine pour vos amis et votre famille lorsqu’ils viennent vous rendre visite. De plus, il y a toujours ce voyage dans le grenier pour descendre les décorations de Noël et le sapin ! Bien que les préparatifs soient amusants, il y a toujours tant de choses à faire sur la liste de Noël alors que vous vous préparez pour le grand jour ! Mais attention, cela peut ajouter des torsions et des tensions supplémentaires sur votre dos, alors voici mes conseils pour passer un Noël sans douleur !

Lorsque vous voyagez en voiture pour rendre visite à votre famille et à vos amis, cela peut signifier rester assis dans la même position pendant de longues périodes, alors assurez-vous lorsque vous vous arrêtez pour une pause que vous essayez de vous promener, même si vous faites des tours autour de votre voiture.

Lorsque vous mettez des bagages ou des cadeaux dans la voiture, évitez de soulever avec une torsion et soulevez droit avec les genoux pliés. Essayez de vous donner le plus d’espace possible tout en étant près de la voiture, cela évitera d’atteindre lorsque vous soulevez vos bagages dans et hors de la voiture et peut aider à prévenir toute torsion ou tension sur le bas du dos.

L’utilisation de l’aspirateur est une tâche quotidienne pendant la période de Noël car vous voulez vous assurer que votre maison est étincelante et très propre, cependant, pour le rendre aussi facile que possible pour le bas du dos, essayez d’éviter toute torsion ainsi que de vous pencher et de pousser avec force. Tenez-vous aussi droit que possible pour éviter de vous pencher, ce qui contribuera à réduire les tensions dans le bas du dos.

Et nous ne pouvons pas oublier le plus gros travail de sortir le sapin de Noël de l’entrepôt, ce qui peut signifier de trop tendre la main, ainsi que d’essayer d’équilibrer l’arbre lorsque vous descendez des échelles ou par la trappe du grenier. Lorsque vous sortez les décorations de la remise, essayez d’éviter de trop tendre et de cambrer votre dos, ce qui aidera à minimiser les tensions sur le bas du dos. Il s’agit souvent d’un travail de deux personnes, une personne pour obtenir les décorations et une autre pour maintenir ces échelles stables et vous pouvez donc passer les décorations à ce qui aide à réduire tout stress/tension sur le bas du dos et à empêcher cette échelle de vaciller.

Les achats de Noël sont souvent une journée complète avec des sacs de plus en plus gros et lourds, combinés à de nombreuses marches dans les rues animées – à la fin de la journée, vos bras vous font mal, ainsi que vos pieds et le bas du dos. Il est préférable d’essayer de garder un poids égal des sacs des deux côtés et d’essayer d’utiliser des sacs plus petits qui sont plus faciles à transporter. Si vous êtes à proximité d’une voiture garée, un détour pour déposer vos bagages peut vous aider. Si vous ne pouvez pas décharger vos courses, assurez-vous de faire des pauses régulières, une chance de vous asseoir, de vous détendre et de vous ressourcer avec une boisson fraîche et un morceau de sablé !

Si vous vous blessez ce Noël, nous sommes ouverts tout au long des vacances pour que vous puissiez prenez rendez-vous à l’EGOC.

personnes âgés participant à une activité physique

la clé pour améliorer les capacités cognitives. | Thierry Payet

L’exercice physique a des effets protecteurs contre les maladies neurodégénératives, comme la maladie d’Alzheimer. Mais quel type d’activité physique exerce l’effet le plus positif sur les capacités cognitives ? Une récente étude s’est penchée sur cette question. Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Journal de l’épidémiologie et de la santé communautaire.

personnes âgés participant à une activité physique

Quels liens entre capacités cognitives et exercice physique ?

Le sport et l’activité physique ont des effets bénéfiques démontrés sur :

  • Le sommeil ;
  • L’humeur ;
  • Les fonctions cognitives.

Reste à déterminer quelle type d’activité physique entraîne quel effet et par quels mécanismes. Actuellement de nombreuses études en neurosciences pour explorer les mécanismes capables d’expliquer le lien entre l’activité physique et le fonctionnement cérébral. Ce lien constitue un enjeu majeur pour la prévention et la prise en charge de toutes les pathologies qui affectent leurs neurones et les capacités cognitives.

Dans ce contexte, des chercheurs se sont récemment intéressés à l’effet relatif de différents comportements sur les fonctions cognitives :

  • La sédentarité ;
  • L’activité physique d’intensité modérée à intense ;
  • L’activité physique légère ;
  • Le sommeil.

De la sédentarité à l’activité physique intense !

Pour cette étude, les chercheurs ont inclus dans leur étude 4 481 Britanniques (dont 52 % de femmes), qui à l’âge de 46 ans ont accepté de porter un accéléromètre et d’effectuer des tests cognitifs (mémoire verbale et fonction exécutive). Les résultats obtenus ont mis en évidence que le temps passé à pratiquer une activité physique d’intensité modérée à vigoureuse par rapport au temps passé à être sédentaire, à pratiquer une activité d’intensité légère ou à dormir était associé à de meilleures capacités cognitives. Cette association restait significative après l’ajustement des données au niveau d’éducation ou à la pratique d’une activité physique dans le cadre professionnel. En revanche, l’association était moins significative en ajustant les données sur l’état de santé des participants.

L’analyse théorique des données qu’entre 7 et 10 minutes de sédentarité remplacées par un autre comportement avait un impact positif sur les fonctions cognitives. L’activité la plus intéressante sur le plan cognitif se révélait être l’exercice physique d’intensité modérée à intense.

Faire du sport pour stimuler et protéger son cerveau

Ces données suggèrent l’importance d’une activité physique modérée à intense pratiquée régulièrement pour renforcer ses capacités cognitives et donc prévenir le déclin cognitif. Chaque minute de cette activité compte et doit être préservée. C’est donc non seulement le sport qui est bénéfique, mais surtout le sport pratiqué avec une intensité modérée à intense. Bien sûr, l’activité physique doit se faire en respectant l’état de santé et la condition physique de la personne.

Le sport est un véritable atout pour le cerveau : il augmente le volume de la matière grise ; il favorise la formation des neurones et la vascularisation des tissus nerveux ; et il contribue à la libération d’endorphines et de neuromédiateurs opiacés endogènes qui procurent une sensation de bien-être, bien connu des sportifs. Et enfin, le sport protège la mémoire et l’apprentissage. Le cerveau a donc besoin d’avoir suffisamment de sport au menu !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Explorer les associations entre les comportements de mouvement quotidiens et la cognition en milieu de vie orcid.org. Consulté le 30 janvier 2023