Un passage datant de la fin du 19e siècle, écrit par je vous rappelle, le père de l’ostéopathie, médecin et chirurgien, Andrew Taylor Still. Un extrait fascinant par son contenu, et surtout par l’analyse qu’il apporte sur l’homme moderne.



Philosophie de l’ostéopathie
Édition Sully – 2e édition 2003
Il expose à sa façon, relatif à son époque, l’importance de garder notre cerveau libre de soucis non-nécessaire, libre de stress, et libre d’un style de vie qui nous surmène. Andrew Taylor Still semble faire l’allusion suivante : ce style de vie, ce stress et ce surmenage, serait source de problématiques cardio-vasculaires et d’accidents cérébraux vasculaires. Intuition et observation plutôt avant-gardiste, considérant les études récentes à ce sujet.
Relatif au surmenage, et de la suractivité mentale, A.T Still mentionne que:
« pendant ce temps, l’esprit commence à miner son pouvoir de résistance»
Une autre allusion fort intéressante, l’effet délétère du surmenage sur la détérioration (plus ou moins rapide selon l’individu) de l’esprit. Possiblement le mot esprit pourrais être remplacé par «état psychologique».

En effet, cette réalité est difficile a réfuter, mais ironiquement, lorsque nous regardons le rythme de vie de la ville, de l’homme moderne, de l’individu considéré comme « successful »…. Il court vers cet état, semble-il… vers un «esprit (qui) commence a miner son pouvoir de résistance ».
Que devons-nous apprendre de cet extrait? Je propose la conclusion suivante: être occupé et être passager du train à haute vitesse vers … la mort essentiellement, c’est là que nous nous dirigeons tous… alors être passager de ce train à haute vitesse est une idée qui nous a été vendue, elle semble avoir été choisi (par qui?) comme l’index de l’homme qui réussit et se positionne presque comme un badge d’honneur. Je propose de respirer, et de sortir du train à la prochaine station. Prenez donc le tramway, ou simplement le train à vitesse normale … je vous assure deux choses:
Premièrement, vous vous rendrez a la même destination, la mort. Je vous l’accorde, ça risque de vous prendre plus de temps ….. en effet, a la place de vous y rendre en 75 ans, vous vous rendrez à la mort en 85 ans peu-être.
Deuxièmement, vous pourrez commencer à profiter du paysage, auparavant floué par la vitesse du train. Vous verrez tout plein d’élément autrement manqué … les marguerites qui virevoltent au vent, les hirondelles perchées, les vaches qui joue dans le champ, les enfants qui se baignent avec le sourire fendu aux lèvres dans la rivière…. Si vous prêtez attention, une douce odeur de lilas se rendra à votre nez, et vous commencerez même peut-être à discuter avec un étranger, vous commencerez a vouloir le bien-être de gens autour de vous, connus ou inconnue. Vous verrez, ralentir aidera à ouvrir votre cœur et avec un cœur ouvert, tout est plus léger.
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