Maladie de Parkinson et ostéopathie somato-émotionnelle : cas concret

Maladie de Parkinson et ostéopathie somato-émotionnelle : cas concret | Thierry Payet

L’ostéopathie ne permet pas de guérir de la maladie de Parkinson. Prétendre l’inverse serait malhonnête. D’autant que nous connaissons bien la souffrance des personnes atteintes et de leur entourage, inutile de faire de fausses promesses, ou de prétendre à des effets miracles.

Face à cette maladie neuro-dégénérative qui touche environ 200 000 personnes en France, 4 millions dans le monde(1), l’ostéopathie permet d’apporter du confort, du mieux-être et de la mobilité.
Retrouvez d’ailleurs un article complet sur le sujet : maladie de Parkinson et ostéopathie.

Depuis 25 ans, les chiffres recensant les personnes atteintes ont doublé (2). Les traitements quant à eux restent peu probants. Naturellement, de nombreux patients se tournent vers des approches naturelles, complémentaires à la médecine traditionnelle telle que l’ostéopathie.

Maladie de Parkinson : l’ostéopathie pour soulager les douleurs

Nous allons détailler au fil de cet article, le schéma de traitement proposé par Éléonore Vincent. Ostéopathe DO à Toulouse, elle partage son approche auprès d’un de ses patients atteint de Parkinson.

Bien que la maladie de Parkinson se caractérise par une atteinte des neurones à dopamine de la substance noire, les manifestations cliniques, les causes et donc les traitements varient d’une personne à l’autre.
Le principe même de l’ostéopathie est de proposer une approche thérapeutique individuelle, personnalisée, mais globale.
Ici vous allez découvrir le lien entre les douleurs d’un patient, son état psychologique et ses mémoires émotionnelles.

Comment les douleurs normalement provoquées par la maladie peuvent être influencées par la puissance de notre psyché, notre état émotionnel et la manière dont nous percevons le monde. Comment tout cela peut changer notre perception de la douleur, même lorsque celle-ci s’explique par une affection, une pathologie.

Maladie de Parkinson et ostéopathie : cas clinique

Patient, 56 ans.
Il vient consulter pour des douleurs au niveau du pied, surtout lorsqu’il marche.
Ces douleurs sont présentes depuis qu’il est atteint de la maladie de Parkinson. Il est atteint de cette pathologie depuis ses 50 ans mais précise qu’elle n’est pas très évolutive.
Son côté droit chez lui est très lent, avec des mouvements saccadés et peu amples. Il fait beaucoup de sport pour maintenir un mouvement, surtout la marche, qui lui fait un grand bien.

Pendant le traitement, nous travaillons sur toute sa chaîne musculaire de sa jambe gauche. D’une part en libérant les tensions, d’autre part en travaillant sur le système circulatoire : artères, veines, et lymphe.
Puis nous libérons les tensions mécaniques du système digestif. Particulièrement sur le gros intestin et les fascias qui sont accrochés dessus.

En travaillant sur ce dernier, une mémoire émotionnelle apparaît particulièrement ancrée et douloureuse. Cela se manifeste par une forte contraction très localisée au niveau de l’intestin grêle, qui se transforme en une forte crispation globale, plus rien ne bouge.
Nous restons attentifs et présents, puis un mouvement repart, partant du point où il y avait la contraction initiale. Une grande respiration s’ensuit. Il se détend progressivement, quelque chose s’est libéré.

Quelques mois plus tard, il revient consulter pour un bilan. Il n’a plus de douleur au niveau du pied, et se sent globalement bien.

Après la séance, il s’est senti “bizarre”.
Puis quelques mois après, durant un repas de famille avec toute sa famille, il a “lâché” qu’il avait été abusé durant son enfance, en camps de vacances.
Cela a bien sûr provoqué un séisme émotionnel en lui, ainsi que pour sa famille puisque personne ne s’en doutait.
Sa mémoire ne se rappelle pas précisément de cet événement mais il sait maintenant qu’il s’est passé quelque chose qui l’a affecté.

Durant ce deuxième soin, nous travaillons à libérer diverses mémoires émotionnelles en lien avec ce traumatisme. Ensuite à harmoniser tout son corps.
Il dit se sentir plus léger, plus mobile également.

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