Understanding Concussion

Comprendre la commotion cérébrale – East Gippsland Osteopathic Clinic | Thierry Payet

Une plus grande importance est accordée aux commotions cérébrales, et pour une bonne raison. Bien que les effets secondaires à long terme des commotions cérébrales ne soient pas encore pleinement compris, les lésions cérébrales traumatiques sur une courte période peuvent augmenter la probabilité d’implications graves, notamment des troubles neurologiques et des saignements cérébraux. Le monde se concentre largement sur les politiques et les normes d’or en matière de gestion, de traitement et de prévention des commotions cérébrales et du syndrome du second impact (un traumatisme secondaire à la tête suite à une commotion cérébrale).

Qu’est-ce qu’une commotion cérébrale ?

Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale traumatique, causée par des forces biomécaniques à la tête, ou n’importe où sur le corps qui transmet une force à la tête. Pour les spectateurs, une commotion cérébrale peut ressembler à une collision à fort impact, mais une commotion cérébrale peut également survenir lors d’un contact mineur inoffensif.

Quels sont les signes et les symptômes d’une commotion cérébrale ?

Les signes et symptômes se présentent initialement comme des présentations neurologiques, qui peuvent parfois être évidentes, et se manifestent immédiatement après la blessure, mais certains symptômes peuvent être retardés et survenir des heures, voire des jours après la blessure. L’outil d’évaluation SCAT5 identifie les signes et symptômes possibles, notamment :

  • Vision floue
  • Somnolence
  • Problèmes d’équilibre.
  • Sensibilité à la lumière ou au bruit
  • Se sentir anxieux/nerveux
  • Des commentaires comme « Je ne me sens pas bien » ou « Je me sens confus »
  • Fatigue accrue
  • Maux de tête
  • Confusion
  • Vertiges
  • Difficulté à se concentrer ou à se souvenir.
  • La douleur du cou
  • Nausées ou vomissements

Traitement et gestion des commotions :

Une fois qu’une commotion cérébrale est diagnostiquée, une série d’étapes doivent être franchies avant qu’une personne ne reprenne le sport ou les conditions de travail. Chaque étape doit avoir au moins 24 heures avant de progresser car certains symptômes retardés peuvent se présenter.

Étape 1 – Repos initial 24 à 48 heures :

  • Passez du temps dans un environnement calme avec un minimum de distractions ou de stimuli.
  • Évitez les activités physiques qui vous essoufflent.
  • Limitez le temps d’écran.

Étape 2 – Augmentation progressive de l’activité :

  • Essayez des tâches simples à la maison, comme lire ou écrire, des conversations.
  • Une fois que vous avez toléré l’environnement familial, passez à des environnements comme l’école ou le travail.
  • Activité aérobie légère (à une intensité qui peut facilement être maintenue tout en ayant une conversation)
  • Adaptez-vous aux changements au travail/à l’école – réduisez vos heures, votre charge de travail, votre environnement calme.

Étape 3 – Retour à l’activité :

  • Commencez à introduire des exercices spécifiques au sport, introduisez les composants supplémentaires énumérés ci-dessous après chaque 24 heures passées sans aucun symptôme.
    • Exercices spécifiques au sport sans contact – coups de pied, habiletés stationnaires.
    • Exercices d’entraînement sans contact – passes, travail de voie, exercices au sol complets.
    • Entraînement de contact complet – tacles, cognements.
    • Retour à la compétition/au sport.
  • Les travailleurs/étudiants doivent commencer à augmenter les heures/la charge de travail/l’espace de travail habituel pour revenir à la normale, en se rappelant de n’augmenter qu’un seul aspect au départ, en attendant 24 heures avant d’augmenter le suivant.

Une fois de retour aux activités complètes, vous devez obtenir l’autorisation de votre médecin pour reprendre complètement le travail/le sport. Cela est dû à la probabilité accrue de syndrome d’impact secondaire / commotions secondaires si vous revenez trop tôt, risquant des conséquences plus graves.

En bout de ligne, en cas de doute, asseyez-vous.

References
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