Kinésithérapie et l’activité physique adaptée dans les EHPAD

Quelle est la voiture idéale pour une infirmière libérale ? | Thierry Payet

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Mise à jour: 25 janvier 2024

L’exercice de la profession d’infirmier libéral implique une grande mobilité et l’utilisation d’une voiture pour répondre aux besoins de vos patients. Votre mode de déplacement est crucial, car il impacte directement votre confort, votre sécurité et votre efficacité au travail.

Dans cet article, allons explorer les différents modes de déplacement et nous ferons un focus sur la voiture qui reste le mode de transport plébiscité par les infirmiers libéraux.



JE- Les moyens de mobilité pour les infirmières libérales

Les infirmières libérales ont plusieurs options de mobilité à leur disposition en fonction de leur localisation et de leurs préférences personnelles. Voici quelques-unes des solutions couramment envisagées :

UN- Voiture

La voiture est souvent le moyen de mobilité privilégié pour de nombreux infirmières libérales en raison de sa polyvalence et de sa capacité à transporter tout l’équipement médical nécessaire.

En milieu urbain, une voiture compacte, maniable et facile à garer est essentielle. Optez pour un modèle à faible consommation d’essence ou électrique pour réduire les coûts de carburant et minimiser l’impact environnemental.

En zone rurale, les distances à parcourir pour rejoindre les patients peuvent être beaucoup plus importantes, souvent plus de 100km par jour. Dans ce cas, une voiture plus robuste, dotée de bonnes capacités de conduite tout-terrain, pourrait être nécessaire. Une voiture thermique avec une autonomie de carburant étendue peut être un choix judicieux, car les bornes de recharge électrique peuvent être rares dans les zones rurales.

Que vous soyez en zone urbaine ou rurale, le confort de votre voiture est indispensable et doit être un critère important dans votre choix du modèle, car ne l’oublions pas, votre véhicule sera votre deuxième bureau. En effet, vous passerez énormément de temps dans celui-ci au cours de votre tournée.

Renseignez-vous auprès de votre commune pour connaitre les dispositifs d’aides aux stationnements qui peuvent parfois exister pour les infirmiers libéraux.

B- Trottinettes électriques

En milieu urbain, les trottinettes électriques partagées ou personnelles peuvent être une option rapide et économique pour se déplacer sur de courtes distances. Elles sont particulièrement utiles pour se rendre rapidement d’un patient à l’autre en évitant les embouteillages et les complications de stationnement.

C- À Pied

Pour les infirmiers libéraux qui exercent dans des quartiers urbains denses, se déplacer à pied peut être une solution pratique, en particulier pour les visites à domicile à proximité. Cela favorise également la santé et le bien-être en intégrant une activité physique dans votre routine quotidienne.

D – Vélo

Le vélo peut être une option idéale pour les infirmiers libéraux qui exercent en ville ou dans des zones urbaines bien aménagées. Il combine la rapidité de déplacement avec les avantages d’une activité physique régulière, tout en réduisant l’empreinte carbone.


II- Quels critères pour choisir votre voiture en libéral ?

UN– Confort et équipement

Le confort à bord de votre véhicule est essentiel pour vos longues journées. Optez pour un véhicule offrant suffisamment d’espace, des sièges de qualité, une climatisation efficace, un GPS intégré et des aides à la conduite telles que l’assistance au freinage d’urgence ou les alertes de collision.

B– Fiabilité et sécurité

La fiabilité de votre voiture minimise les risques de panne et les coûts de maintenance, vous assurant ainsi une plus grande tranquillité d’esprit. Recherchez des véhicules bien notés en matière de sécurité, équipés de systèmes modernes pour assurer la sécurité de vos déplacements.

CAdaptation à votre activité et environnement

Votre voiture doit être adaptée à votre pratique. Privilégiez un modèle surélevé, avec 5 portes, une boîte automatique, et adapté à votre zone de tournée, qu’elle soit urbaine ou rurale.


A- Pour des tournées en centre-ville

En milieu urbain, les tournées d’une infirmière libérale impliquent souvent de courts trajets et de multiples arrêts. Dans ce contexte, un véhicule citadin économique est généralement plus adapté. Optez pour un modèle à moteur essence, hybride ou électrique, pour des économies de carburant significatives et des avantages fiscaux.

B- Pour des tournées à la campagne

En zone rurale, il est essentiel que votre voiture soit adaptée aux routes sinueuses et aux distances plus longues. Cherchez des modèles avec un espace de coffre plus important pour transporter aisément tout le matériel nécessaire lors de vos tournées.


Chez Medicalib, nous comprenons l’importance des moyens de déplacement pour les infirmières libérales (IDEL). La considération d’une voiture électrique, avec ses avantages économiques et écologiques, ainsi que ses options de chargement flexibles, est un aspect important, surtout en termes d’autonomie pour répondre aux exigences des tournées.

Le choix entre l’achat direct, neuf ou d’occasion, et les options de location telles que la Location avec Option d’Achat (LOA) ou la Location Longue Durée (LLD), a un impact significatif sur la pratique quotidienne des IDEL. Chaque option a ses avantages, qu’il s’agisse de la liberté de kilométrage et des bénéfices fiscaux de l’achat, ou de la flexibilité et des faibles mensualités de la LOA et de la LLD.

Dans ce contexte, le choix d’un partenaire fiable pour l’acquisition de votre véhicule devient crucial. C’est là qu’Agilauto se distingue en tant que partenaire de confiance pour les professionnels de santé. Compréhensif face aux défis spécifiques auxquels les infirmiers libéraux sont confrontés, Agilauto propose une gamme variée de véhicules adaptés à vos besoins. Que ce soit pour l’économie de carburant, la capacité de stockage ou la facilité de stationnement, leurs solutions personnalisées vous permettent de choisir le véhicule le plus adapté à votre style de tournée.

En offrant des options de financement flexibles telles que la LOA et la LLD, Agilauto prend soin de vous comme vous prenez soin de vos patients. Ainsi, vous pouvez rester concentré sur votre mission principale : fournir des soins de qualité à vos patients. Avec Agilauto, votre véhicule ne sera plus jamais une source d’inquiétude. Ils vous proposeront toujours une solution simple et rapide en cas de souci avec votre véhicule.


Aménager votre voiture de manière efficace est essentiel pour votre pratique quotidienne. Voici quelques accessoires qui peuvent vous aider à optimiser l’espace et le confort dans votre véhicule :

  • Bacs de rangement pour un coffre bien organisé.
  • Diffuseur de voiture pour une ambiance agréable.
  • Organisateurs de siège pour optimiser l’espace.
  • Poubelle de voiture pour maintenir la propreté.
  • Support d’accroche pour lunettes de soleil pour plus de commodité.
  • Coussin de nuque pour un meilleur confort.
  • Support de téléphone pour une navigation pratique.
  • Crochet appuie-tête pour accrocher vos sacs.
  • Câble chargeur USB pour rester connecté.
  • Tapis de tableau de bord anti-dérapant pour une meilleure stabilité.

Votre voiture est un outil indispensable dans votre activité d’infirmière libérale. Prendre le temps de bien choisir et d’organiser votre véhicule selon vos besoins accroît efficacité et sérénité sur la route. Cela contribue à offrir les meilleurs soins à vos patients.


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EPS gratuit pour tous

L’Examen Prévention Santé remboursé à 100% | Thierry Payet

L’Examen Prévention Santé (EPS)remboursé à 100%, est instauré depuis janvier 2024. Il joue un rôle crucial à tout âge. Cette démarche offre un bilan de santé rapide et ciblé, axé sur la prévention et le dépistage, destiné à tous les assurés sociaux et personnes en situations de précarité. Chaque tranche d’âge détermine des priorités de préventionsoulignant la pertinence de cette initiative pour la santé publique.

EPS gratuit pour tous

En quoi consiste l’examen de prévention santé ?

Qu’est-ce que l’EPS ?

L’examen de prévention santé (EPS) appelé aussi bilan préventifpermet de réaliser un bilan de santé de façon rapide et simple. Cette méthode préventive est mise en place depuis le 1 janvier 2024.

Elle permet à toutes les personnes sous couverture de l’Assurance Maladie de faire un bilan de santé. Cet examen permet d’assurer un dépistage, la prévention et l’éducation en matière de santé, pour les personnes de plus de 16 ans. La mesure vise principalement les personnes éloignées du système de santé et en situation de précarité.

Il existe 85 centres d’examen de santé en France. Ils permettent d’obtenir rapidement une consultation avec un acteur de santé. Lors de l’examen, le bénéficiaire ne pourra pas recevoir de soins ni établir une ordonnance. Ce bilan sert uniquement à faire le lien et établir un suivi médical. Si l’état de santé requiert une expertise approfondie, l’individu sera alors orienté vers le bon service de santé ou un médecin généraliste.

Quels sont les examens et les contrôles réalisés au cours de l’EPS ?

À la suite d’un questionnaire préalablement rempli sur place, le bénéficiaire va pouvoir être orienté par un professionnel de santé. Il reçoit des conseils médicaux en fonction de ses besoins et obtient des réponses à ses questions. Le professionnel de santé pourra alors l’orienter vers différentes options comme :

  • un examen bucco-dentaire,
  • un atelier d’addiction au tabac,
  • un suivi nutritionnel,
  • un accompagnement pour l’activité physique,
  • aussi un encadrement pour les séniors isolés.

Ce n’est pas tout, le bilan de prévention permet aussi de faire un checking complet :

  • Des examens de contrôle (tests de la vision, capacité respiratoire et l’audition) ;
  • Des analyses biologiques (analyse d’urine, analyse de sang…) ;
  • Un examen clinique réalisé par un médecin (contrôle des paramètres vitaux) ;

La consultation de prévention est également le moment d’informer les gens sur les différentes aides de l’Assurance Maladie et d’autres services comme la complémentaire santé solidaire.

Qui peut bénéficier du bilan prévention santé ?

Cet examen préventif vise les individus âgés de plus de 16 ans en situation de précarité ou éloignés du système de santé habituel. Il s’adresse également à ceux qui ne peuvent bénéficier d’un suivi médical régulier, que ce soit en raison de déserts médicaux ou de l’absence de médecins traitants. Les dispositifs de prévention tels que les dépistages de cancers et la vaccination s’appliquent à chaque tranche d’âge. L’objectif de cette démarche est de réintégrer le parcours de soins coordonné par un médecin traitant. Les jeunes de 16 à 17 ans peuvent assister à un EPS accompagnés d’un représentant légal ou seuls, munis d’une autorisation préalable signée.

Quelles sont les différentes tranches d’âge pour l’EPS ?

15-25 ans :

  • Établissement d’un suivi médical préventif.
  • Initiation aux bonnes pratiques de santé et d’hygiène de vie.
  • Mise à jour des vaccins. Le VPH (virus du papillome) peut être proposé aux filles et garçons de 11 à 14 ans.
  • Prévention des risques sexuels.
  • Établissement d’une contraception.
  • Dépistage des maladies sexuellement transmissibles.

25-35 ans :

  • Rappels des vaccins contre la coqueluche, diphtérie, tétanos, polio.
  • Prévention des maladies sexuellement transmissibles.
  • Dépistage du cancer du col de l’utérus et frottis tous les 2 à 3 ans.
  • Examen annuel mammaire pour les femmes à partir de 30 ans.
  • Bilan ophtalmologique tous les 2 ans.
  • Bilan cardiaque.

40-50 ans :

  • Bilan ophtalmologique de dépistage du glaucome et de la DMLA tous les 2 ans.
  • Bilan cardiaque à partir de 45 ans, chaque année, en cas de facteurs de risques (antécédents familiaux, hypertension artérielle, alcool, tabagisme…)
  • Dépistage du cancer colorectal tous les 2 ans pour les hommes et les femmes de plus de 50 ans.
  • Mammographie tous les 2 ans pour les femmes.
  • Contrôle du cancer de la prostate chez l’homme de plus de 50 ans.

60 ans et plus

  • Bilan de santé senior tous les 3 ans après 65 ans.
  • Examens divers : physique, dépistage sensoriel, évaluation cognitive, détection de la dépression.
  • Surveillance des facteurs de risque cardiovasculaire.
  • Mise à jour des vaccins, notamment contre la grippe, le pneumocoque, le zona et le COVID-19 en période épidémique.

Rédigé par Camille V.

Sources

– Le point sur sa santé avec l’examen de prévention en santé sante-pratique-paris.fr. Consulté le 11 janvier 2024.
– Mon bilan Prévention : en quoi ça consiste ? sante.gouv.fr. Consulté le 11 janvier 2024.
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connaitre les signes pour une meilleure prévention | Thierry Payet

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Mise à jour: 11 janvier 2024

C’est souvent en hiver que se manifestent la grippe et le rhume, apportant avec eux leur lot de nez qui coulent, de maux de tête et de toux.

Ces symptômes, typiques de ces deux maladies virales, peuvent prêter à confusion : le rhume, généralement plus léger, et la grippe, potentiellement plus sévère, sont causés par différents virus. Alors, comment distinguer entre les deux ?

Dans cet article, nous allons explorer des méthodes simples mais essentielles pour vous aider à rester en bonne santé pendant la saison froide.

JE- Quelle est la différence entre la grippe et le rhume ?

Nez qui coule, mal de tête, toux : ces symptômes peuvent être annonciateurs d’un rhume ou d’une grippe, deux affections respiratoires courantes en hiver. Bien qu’ils partagent de nombreux signes apparents, le rhume et la grippe sont provoqués par des virus distincts et se différencient par la sévérité de leurs symptômes.

Le rhume, généralement causé par un rhinovirus, est moins sévère et se manifeste surtout par un écoulement nasal, des éternuements et un mal de gorge. En revanche la grippe, est due au virus influenza de type A, B ou C. Elle présente des symptômes plus intenses et systémiques, tels que la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires et une fatigue accrue.

Cette distinction est essentielle, car elle oriente les mesures de prévention et les traitements : alors que le rhume se gère généralement avec du repos et des soins de support. La grippe peut nécessiter une intervention médicale plus poussée, surtout chez les personnes à risque de complications, telles que les femmes enceintes ou/et les personnes âgées.


II- Quels sont les symptômes de la grippe et du rhume ?

Les symptômes de la grippe et du rhume présentent certaines similitudes, mais ils diffèrent aussi sur plusieurs points, notamment en termes de sévérité et de rapidité d’apparition.


III- Combien de temps est-on contagieux avec la grippe ?

La grippe est rapidement contagieuse, avec des symptômes apparaissant généralement sous 48 heures post-contamination. Les adultes peuvent commencer à transmettre le virus un jour avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 5 à 7 jours après être tombés malades. Chez les enfants, cette période peut être plus longue.

Le virus de la grippe se propage facilement par la parole, la toux ou les éternuements. Porter un masque aide à réduire la transmission aux autres. La guérison survient souvent en une semaine. Par contre, pour la grippe peut entraîner des complications sérieuses, en particulier chez les individus âgés ou avec des pathologies chroniques préexistantes.


jeV- Comment prévenir la grippe et le rhume ?

Il n’y a pas de remède pour guérir la grippe ou le rhume. Le traitement se concentre sur le confort et le soutien. Il faut se reposer. Prendre du paracétamol soulage la fièvre et les maux de tête. Boire suffisamment est essentiel. Une tasse de thé au miel peut apaiser un mal de gorge. Parfois, des inhalations aident à décongestionner les voies nasales

La grippe est une maladie sérieuse qui, contrairement au rhume, peut être fatale. Chaque année en France, elle est responsable de la mort de 11 000 à 15 000 personnes, majoritairement des personnes âgées. Afin de réduire le risque de contracter la grippe et le rhume, il est également recommandé de suivre ces conseils :

  • Vaccination : la vaccination annuelle contre la grippe est particulièrement recommandée pour les personnes à risque. On parle des personnes âgées, enfants, femmes enceintes et personnes avec des conditions médicales chroniques.
  • Renforcer le système immunitaire : un système immunitaire fort est essentiel pour combattre les virus. Adoptez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Faites de l’exercice régulièrement, et assurez-vous de dormir suffisamment et gérez votre stress.
  • Contact étroit : évitez le contact étroit avec des personnes malades. Si vous êtes malade, restez à la maison pour éviter de propager le virus à d’autres. En addition, couvrez votre bouche et votre nez avec un mouchoir ou votre coude lorsque vous toussez ou éternuez.
  • Nettoyage et désinfection réguliers : nettoyez et désinfectez régulièrement les surfaces touchées fréquemment. Telles que les poignées de porte, les téléphones portables et les claviers d’ordinateur.
  • 7. Aération régulière des espaces : aérez régulièrement les espaces de vie et de travail. Cela renouvelle l’air et diminue la concentration de germes.

Si vous présentez des symptômes persistants ou graves, comme une forte fièvre, consultez immédiatement un médecin. Un diagnostic et un traitement précoce sont essentiels, surtout pour les personnes à risque de complications.


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Origine nausées grossesse

L’origine des nausées de la grossesse enfin expliquée ! | Thierry Payet

Les nausées sont fréquemment associées aux premiers mois de la grossesse et sont même parfois capables de gâcher le début de la grossesse. Jusque-là, les causes précises de ces nausées restaient mystérieuses. Des chercheurs viennent de publier dans la célèbre revue scientifique Nature leur découverte sur l’origine des nausées de la grossesse. Explications.

Origine nausées grossesse

Nausées de la grossesse et hyperémèse gravidique

Les nausées et les vomissements sont chez de nombreuses femmes l’un des premiers signes du début de la grossesse. Ces nausées particulières débutent souvent à partir du premier mois de la grossesse et ont tendance à s’atténuer à partir du deuxième trimestre de la grossesse. Le plus souvent, ces nausées, certes désagréables, restent bénignes et sont sans danger pour la mère et la fœtus.

Néanmoins, chez environ 4 % des femmes enceintes, ces nausées se présentent sous une forme sévère, appelée l’hyperémèse gravidique. Les nausées sont alors associées à des vomissements importants et répétés, qui peuvent nuire à la santé de la mère et de l’enfant. En effet, la femme enceinte ne parvient plus à s’alimenter et à s’hydrater normalement, voire commence à perdre du poids et à se déshydrater. Une prise en charge médicale est nécessaire, parfois avec une hospitalisation. Dans tous les cas, si les nausées ou les vomissements deviennent difficiles à gérer, il faut consulter un professionnel de santé. Les médicaments contre les nausées (antiémétiques) ne doivent pas être utilisés sans l’avis d’un professionnel de santé.

Quelles sont les causes des nausées de la grossesse ?

D’où viennent ces nausées de la grossesse, le plus souvent bénignes, mais très désagréables au quotidien ? Jusque-là, les causes restaient inconnues. Les spécialistes évoquaient plusieurs facteurs de risque :

  • Des antécédents familiaux de nausées pendant les grossesses ;
  • Des antécédents de nausées, voire d’hyperémèse gravidique, lors d’une précédente grossesse ;
  • La présence dans l’estomac d’une bactérie, Helicobacter pyloriresponsable d’ulcère gastro-duodénal ;
  • Un Indice de Masse Corporelle (IMC) faible en début de grossesse ;
  • Des variations hormonales.

Pour autant, les études n’ont montré aucun lien entre ces différents facteurs et la fréquence ou l’intensité des nausées et des vomissements. Les spécialistes optaient pour une origine multifactorielle des nausées de la grossesse.

Une hormone du fœtus déclencherait les nausées

Mais une récente étude vient bouleverser cette vision. Des chercheurs viennent en effet de découvrir le rôle d’une hormone produite par le fœtus, l’hormone GDF-15. Cette hormone agit au niveau du cerveau maternel et serait directement impliquée dans le développement des nausées et des vomissements de la grossesse. La production de cette hormone et la sensibilité de la mère à l’hormone pourraient expliquer la survenue d’une hyperémèse gravidique. Plus le taux de l’hormone augmente dans le sang, plus les vomissements sont présents.

Même si les mécanismes précis de l’action de l’hormone restent à éclaircir, il semble que la sensibilité de la mère à l’hormone GDF-15 varie selon les femmes en fonction de l’exposition à l’hormone avant la grossesse. Selon les femmes, des taux variables de cette hormone seraient présents dans la circulation sanguine en dehors de la grossesse. Les femmes ayant un taux faible seraient plus sensibles au GDF-15 produit par le fœtus que les femmes ayant des taux élevés. Cette découverte pourrait permettre de développer de nouveaux traitements ciblés contre les nausées de la grossesse et en particulier contre l’hyperémèse gravidique.

En attendant, face aux nausées de la grossesse, quelques mesures simples peuvent aider les femmes enceintes :

  • Fractionner les repas ;
  • Limiter les aliments gras, salés ou épicés ;
  • Bien s’hydrater en buvant régulièrement de petites quantités d’eau ;
  • Dormir avec la tête surélevée (rajouter un oreiller) ;
  • Prévoir un biscuit sur la table de chevet pour manger quelque chose avant de se lever.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– GDF15 lié au risque maternel de nausées et vomissements pendant la grossesse. www.nature.com. Consulté le 2 janvier 2024.
– Nausées et vomissements pendant la grossesse. www.ameli.fr. Consulté le 2 janvier 2024.

Infirmiers libéraux et coordination des soins : votre rôle central expliqué | Thierry Payet

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Dans le cadre de la réforme « Ma Santé 2022 », le concept de coordination des soins joue un rôle essentiel dans la prise en charge des patients. Elle encourage la collaboration des professionnels de santé pour des soins efficaces et sans pertes de chance.

Cette coordination englobe une diversité de professionnelstels que les infirmiers, les médecins, les sages-femmes et les pharmaciens, tout en favorisant la collaboration entre les milieux urbains et hospitaliers.


JE- Qu’est ce que la coordination des soins ?

La coordination des soins de santé est un processus essentiel qui vise à optimiser la prise en charge des patients tout au long de leur parcours médical. Cette coordination implique la collaboration étroite entre divers professionnels de la santé, notamment les médecins, les professionnels paramédicaux, et le médecin traitant du patient lorsque cela est possible.

L’objectif principal est de garantir que chaque patient reçoive des soins cohérents et de haute qualité. Cette approche est généralement regroupée sous le terme « coordination des soins primaires« , et elle joue un rôle central dans l’amélioration de la qualité des soins de santé.

Dans ce contexteles infirmiers et infirmières occupent une place centrale et essentielle au sein de ces dispositifs de coordination des soins.

II- Comment s’organise le parcours de soins ?

La coordination des soins passe par la coopération entre professionnels de santé et peut prendre la forme de :

  • Équipe de soins primaires (ESP)
  • Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP)
  • Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS)

III- Pourquoi la coordination des soins infirmiers est-elle essentielle ?

La coordination des soins infirmiers représente une collaboration entre les professionnels de la santé, y compris les infirmiers libéraux travaillant dans leurs cabinets paramédicaux, et les structures de soins.

Son objectif principal est d’organiser de manière efficace la prise en charge des patients sur le plan organisationnel. Plus précisément, En soins infirmiers, l’infirmière s’intègre dans la coordination globale du parcours de santé du patient. Elle vise à assurer une réponse médicale et paramédicale adaptée à ses besoins.

Ce processus repose sur une collaboration au sein d’une équipe pluriprofessionnelleavec le soutien de coordinateurs et coordinatrices désignés, tels que les coordinateurs de CPTS, les chefs de projets et les infirmiers coordinateurs.

Bon à savoir Pour avoir une idée de l’âge auquel vous pourrez être ménopausée, n’hésitez pas à questionner les femmes de votre famille. En effet, l’âge de la ménopause est surtout déterminé de façon génétique.

IV- Quelle importance tourheint la participation des infirmiers dans la coordination des soins ?

Les infirmiers et les infirmières occupent un rôle central et indispensable dans le parcours de soins des patients. Ils contribuent de manière cruciale à la coordination de ces soins.

Prenons l’exemple des infirmières libérales. Elles occupent une position centrale dans chaque prise en charge de patient, agissant comme des piliers fondamentaux de l’organisation des soins à domicile. Elles travaillent en étroite collaboration avec d’autres professionnels de la santé exerçant à domicile, tels que les auxiliaires de vie.

En tant qu’infirmières coordinatrices, elles endossent la responsabilité de veiller à l’observance thérapeutique. Elles garantissent ainsi que les patients reçoivent les soins appropriés au bon moment. Lorsque le plan de soins requiert plusieurs visites quotidiennes, les infirmières tissent souvent des liens étroits avec l’entourage des patients.

Les dernières directives de la HAS (Haute Autorité de Santé) revêtent une importance capitale pour les infirmiers libéraux engagés dans la prestation de soins de qualité. Ces recommandations abordent divers aspects du secteur médico-social, allant de la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) à la prévention de l’iatrogénie médicamenteuse et à l’optimisation de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP).

En ce qui concerne la RAAC, la HAS met en avant :

  • Transmettre les informations aux patients et le former à la démarche;
  • Anticiper l’organisation des soins et la sortie de la personne;
  • Réduire les conséquences du stress chirurgical;
  • Contrôler la douleur dans toutes les situations;
  • Favoriser et stimuler l’autonomie du malade

Parallèlement, les infirmiers libéraux doivent constamment actualiser leurs connaissances sur les médicaments, notamment les interactions et contre-indications. Le but c’est de garantir la sécurité des patients, en particulier chez les personnes âgées.

Enfin, La NGAP, qui régit le remboursement des actes infirmiers, exige une maîtrise rigoureuse de ses règles. Cette compréhension est essentielle pour assurer une facturation précise et prévenir les rejets de paiements injustifiés. Se tenir informé et se former sont essentiels pour des soins de qualité et une pratique optimale.



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immunodéprimés fêtes

Immunodéprimé, aliments à éviter pour les fêtes | Thierry Payet

Être immunodéprimé, quelle qu’en soit la raison, c’est avoir un système immunitaire affaibli et donc être plus fragile face aux risques d’infection. Au moment de préparer le menu des fêtes, faut-il écarter certains aliments si des personnes immunodéprimées figurent sur la liste des convives ? Faisons le point dans cet article.

immunodéprimés fêtes

Immunodépression et risque d’infections d’origine alimentaire

L’immunodépression se définit par un affaiblissement du système immunitairequi se traduit par une fragilité accrue face aux infections. Elle peut être temporaire ou définitive et avoir des causes diverses :

  • Un déficit immunitaire congénital ;
  • Une infection chronique par le VIH ;
  • Un cancer du sang (cancer hématologique), comme les leucémies ou les lymphomes ;
  • Des traitements anticancéreux comme la chimiothérapie, la radiothérapie ou l’immunothérapie ;
  • Des traitements immunosuppresseurs, utilisés dans le traitement de maladies auto-immunes inflammatoires chroniques, comme la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis ou le lupus.

Les sujets immunodéprimés ont un risque augmenté de développer des infections et les infections peuvent être plus longues et plus sévères que chez les personnes sans déficit immunitaire. Le fait d’être plus fragile face aux infections nécessite de prendre de multiples précautions au quotidien, y compris vis-à-vis du risque d’infections d’origine alimentaire. Les intoxications alimentaires correspondent à la consommation d’aliments contaminés par des bactéries, des virus ou des parasites. Les plus connus sont la listériose, provoquée par la bactérie Listeria monoctyogènesla salmonellose par les bactéries du genre Salmonellel’hépatite A ou encore le ver solitaire, un parasite présent dans certains aliments.

Cuire à cœur les viandes, les poissons et les coquillages

Si vous êtes immunodéprimés, il est recommandé d’éviter de consommer des aliments susceptibles d’être contaminés par des bactéries, des virus ou des parasites. Ces précautions sont à adopter au quotidien, y compris au moment des fêtes. En effet, pour les repas de fêtes, certains plats peuvent présenter des risques. Les coquillages, surtout s’ils sont consommés crus, comme les huîtres ou les palourdes, peuvent provoquer une toxi-infection alimentaireen particulier chez les sujets immunodéprimés. Optez donc pour une huître chaude, la cuisson à cœur du coquillage limitant le risque. Il faut également s’assurer de la qualité des huîtres et du respect des bonnes règles de conservation jusqu’à la consommation.

Autre aliment souvent présent sur les tables de fêtes, mais dont il faut se méfier chez les immunodéprimés, le saumon fumé. Le fumage du poisson ne permet pas d’éliminer d’éventuels agents pathogènes présents dans le poisson ou introduit lors des différentes étapes de préparation ou de conservation de l’aliment. Si vous aimez le saumon, préférez une darne de saumon cuite à cœur, plutôt qu’une tranche de saumon fumé !

Ecarter les fromages au lait cru et attention aux desserts à base d’œufs

Pour le plat principal, les menus de fête sont souvent composés avec des plats de viandes ou de poissons cuits à cœur, qui ne posent pas vraiment de problème, si les règles d’hygiène sont respectées à chaque étape. Par contre, le plateau de fromages peut constituer un risque pour le sujet immunodéprimé. Choisissez un fromage à pâte pressée cuite, comme le gruyère, l’emmental ou le beaufort, et laissez de côté les fromages au lait crucomme les chèvres frais ou le reblochon. Si possible, ces fromages ne doivent pas être disposés sur le même plateau, ni servis avec le même couteau à fromage pour prévenir toute contamination entre eux.

Enfin, le dessert arrive et là encore, une vigilance s’impose pour le choix de la bûche. Les desserts à base d’œufs crus représentent un risque de salmonellose. Renseignez-vous sur la recette de la bûche avant de prendre des risques. Une bûche glacée à base de sorbets peut vous permettre de terminer le repas de fête en toute sécurité. Se régaler pour les fêtes n’est pas impossible en étant immunodéprimé, il faut juste prendre quelques précautions pour savourer les plats en toute sécurité !

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– Manger cru : quels sont les risques et comment les éviter ? agriculture.gouv.fr. Consulté le 20 décembre 2023.
– La salubrité des aliments pour les personnes au système immunitaire affaibli.www.canada.ca. Consulté le 20 décembre 2023.
Kinésithérapie et l’activité physique adaptée dans les EHPAD

tout ce que vous devez savoir | Thierry Payet

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En réponse à la pénurie de médecins sur le territoire français, une expérimentation est actuellement menée, permettant aux infirmiers de constater le décès d’une personne majeure ayant eu lieu à domicile ou dans un EHPAD et de signer des certificats de décès.

On vous en dit plus dans cet article.

JE- Certificat de décès : de quoi parle-t-on ?

Le certificat de décès est le document officiel émis par un professionnel de la santé ou par un médecin pour confirmer le décès d’une personne. Ce document contient des informations telles que la date, l’heure et la cause du décès.

En règle générale, le certificat de décès est nécessaire pour effectuer des procédures administratives telles que l’enregistrement du décès auprès des autorités civiles, la planification des funérailles et la gestion des successions.

II- Contexte du déploiement de l’expérimentation

Afin de pallier à la pénurie de médecins, et de réduire les longs délais d’attente pour l’obtention des certificats de décès,  » à titre expérimental, pour une durée d’un an, l’Etat peut autoriser les infirmières et les infirmiers à signer les certificats de décès. » (article 36)

Cette initiative, introduite dans la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023 va être expérimentée pendant 1 an dans 6 régions : Auvergne-Rhône Alpes, Centre Val de Loire, Ile de France, Hauts de France, La réunion, Occitanie.

Cette expérimentation vise à évaluer l’efficacité et la faisabilité de cette mesure avant une éventuelle généralisation.

Au terme de l’expérimentation, un rapport sera soumis au Parlement, qui décidera ou non de la généralisation de cette mesure.


III- Conditions pour participer à l’expérimentation

Les infirmiers volontaires souhaitant participer à l’expérimentation devront justifier de :

  • une inscription au tableau de l’ordre
  • l’obtention de leur diplôme depuis au moins 3 ans
  • l’accord de leur employeur s’ils exercent en tant que salariés
  • une formation spécifique de 12h avec évaluation finale (cette formation couvre des aspects tels que l’épidémiologie, l’examen clinique du processus mortel, et les aspects administratifs et juridiques).

IV- Modalités et restrictions

Les infirmiers volontaires souhaitant participer à l’expérimentation devront respecter certaines conditions de mise en œuvre, à savoir :

  • intervenir uniquement en cas dindisponibilité d’un médeciny compris retraité inscrit à l’ordre, ou du service d’aide médicale urgente (SAMU) pour établir le certificat de décès dans un délai raisonnable.
  • ne pas rédiger un certificat de décès lorsque le caractère violent de la mort est manifeste. Dans ce cas, il contacte le médecin traitant de la personne décédée ou, à défaut, le SAMU.
  • intervenir pendant son temps de travail, s’il est infirmier au sein d’un EHPAD et, inscrit sur la liste des volontaires, pour constater et certifier le décès d’un résident de l’établissement.
  • informer le médecin traitant du décès de la personne et des causes. Lorsque le décès survient en EHPAD, il en informe le médecin coordinateur ainsi que le directeur de l’établissement.
  • informer chaque semaine l’ARS territorialement compétente du nombre de certificats de décès établis.

V- Rémunération de l’acte

La prise en charge forfaitaire de ces actes et définie dans l’article 1 de l’arrêté du 6 décembre 2023.


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Listeroine natale

Listériose néonatale, comment la prévenir ? -Santé sur le Net | Thierry Payet

Entre 350 et 400 cas de listériose sont recensés chaque année en France, faisant de cette infection bactérienne la seconde cause de décès d’origine alimentaire. Parmi les cas recensés, l’infection des femmes enceintes provoque la listériose néonatale. Récemment des chercheurs de l’Institut Pasteur se sont penchés sur les effets sur la santé de cette infection chez les enfants. Résultats.

Listeroine natale

Qu’est-ce que la listériose néonatale ?

La listériose est une maladie provoquée une bactérie, Listeria monocytogènes. Cette bactérie est présente partout dans notre environnement. Présente dans le sol, elle se retrouve dans le tube digestif des animaux d’élevage et peut être présente dans certains aliments d’origine animale, en particulier les charcuteries, le lait cru et le fromage au lait cru. Tout le monde peut être infecté par cette bactérie, mais les sujets les plus sensibles à cette infection sont :

  • Les femmes enceintes et les jeunes enfants ;
  • Les personnes âgées ;
  • Les personnes immunodéprimées ;
  • Les personnes atteintes de certaines maladies chroniques.

Lorsqu’une femme enceinte est infectée par la bactérie Listeriades conséquences graves peuvent survenir pour le fœtus :

  • La mort du fœtus in utero entraînant une fausse couche ;
  • Un accouchement prématuré;
  • L’infection du fœtus, que les spécialistes appellent la listériose néonatale . Chaque année en France, environ 40 cas de cette maladie sont recensés.

Des séquelles liées à la prématurité des enfants infectés in utero

Jusqu’ici, les études sur la listériose chez la femme enceinte s’étaient limitées aux conséquences sur la suite de la grossesse. Mais cette infection peut-elle impacter durablement la santé de l’enfant ? Pour le savoir, des chercheurs français, de l’Institut Pasteur, de l’Université Paris-Cité, de l’AP-HP et de l’INSERM ont suivi des enfants atteints de listériose néonatale jusqu’à l’âge de 5 ans. Ils ont comparé la santé de ces enfants avec celle d’enfants non touchés par la bactérie au cours de la grossesse.

Au total, une cinquantaine d’enfants exposés à la bactérie Listeria à différents stades de la grossesse ont été suivis jusqu’à l’âge de 5 ans.Les chercheurs s’intéressaient plus particulièrement aux conséquences neurologiques et neurodéveloppementales des enfants infectés in utero. Dans deux tiers des cas, les données ont révélé des séquelles chez les enfants, essentiellement en lien avec leur naissance prématurée : des troubles cognitifs, des problèmes de coordination motrice, des troubles visuels ou auditifs. D’après les chercheurs, cette étude révèle que les conséquences de la listériose néonatale sont principalement liées à la prématurité des enfants, plus qu’à la maladie en elle-même .

9 conseils pour prévenir la listériose néonatale

Face aux risques liés à la listériose pendant la grossesse, la meilleure arme reste la prévention. Des conseils d’hygiène et d’alimentationsont incontournables pour protéger les femmes enceintes et leur bébé de cette bactérie :

  • Bien se laver les mains, en particulier avant de préparer les repas ou de manger ;
  • Bien nettoyer la vaisselle, les ustensiles de cuisine, le réfrigérateur et la cuisine ;
  • Emballer les aliments avant et après leur préparation ;
  • Eviter les aliments à risque : charcuteries, lait cru, fromage au lait cru, viande ou poisson crus ou fumés ;
  • Laver soigneusement les fruits et les légumes consommés crus, de même que les herbes aromatiques ;
  • Privilégier les produits emballés aux produits à la coupe ;
  • Cuire à cœur les viandes et les poissons ;
  • Retirer la croûte des fromages ;
  • Respecter les règles de conservation et de stockage des aliments (durée, température, emballage).

Si la prévention de la toxoplasmose est généralement bien connue des femmes enceintes non immunisées, les mêmes règles – ou presque – s’appliquent pour protéger le fœtus de la Listeria et cette fois-ci toutes les femmes sont concernées, du début à la fin de la grossesse.

Estelle B., Docteur en Pharmacie

Sources

– LA LISTÉRIOSE NÉONATALE : QUELLES CONSÉQUENCES SUR LA SANTÉ DES ENFANTS ? www.pasteur.fr. Consulté le 27 novembre 2023.
– La listériose de la femme enceinte et du nouveau-né en France : évolution de 1984 à 2006. www.santepubliquefrance.fr. Consulté le 27 novembre 2023.
– Qu’est-ce que la listériose et comment s’en prémunir ? www.anses.fr. Consulté le 27 novembre 2023.
OMT chez les nourrissons • Ostéosanté • 30 novembre 2023

OMT chez les nourrissons • Ostéosanté • 30 novembre 2023 | Thierry Payet

L’article est une revue systématique et une méta-analyse évaluant l’efficacité du traitement de manipulation ostéopathique (OMT) pour les troubles gastro-intestinaux chez les nourrissons à terme et prématurés. Neuf études répondaient aux critères d’inclusion, dont cinq traitaient des nourrissons à terme et les autres traitaient des nourrissons prématurés. Les principaux critères de jugement concernaient la fonction gastro-intestinale ainsi que des critères d’évaluation secondaires tels que la durée du séjour à l’hôpital, la satisfaction des parents et les éventuels événements indésirables (EI)..

Le tractus gastro-intestinal joue un rôle essentiel dans le développement du nourrisson, mais des troubles tels que des problèmes de succion et de déglutition, des coliques infantiles, une diarrhée fonctionnelle et un syndrome de vomissements cycliques peuvent affecter la santé du nourrisson. L’OMT est une thérapie complémentaire non invasive qui utilise diverses approches manuelles pour améliorer la réponse physiologique et soutenir l’homéostasie physique. Cette thérapie se concentre particulièrement sur la manipulation et le mouvement du fascia viscéral.

La recherche documentaire a inclus diverses bases de données telles que PubMed, Scopus, Embase, Cochrane, Cinahl et PEDro. Les études incluses ont utilisé diverses techniques ostéopathiques, notamment la thérapie cranio-sacrale (CST), la libération myofasciale, la tension ligamentaire/membraneuse équilibrée, la thérapie fluidique indirecte et la propagation en V, le traitement viscéral, les sutures crâniennes, l’articulation et le traitement musculaire et osseux, en fonction de ceux associés. avec les zones dysfonctionnelles des Structures. Le nombre de séances d’OMT variait entre 1 et 2 par semaine, et une étude a mené trois séances au cours de la première semaine de vie. La durée de chaque séance variait de 20 à 60 minutes.

Les résultats ont montré que l’OMT était efficace dans certains cas, en particulier pour réduire les cris de coliques au fil du temps, et dans une étude, une réduction significative des crachats/vomissements a également été observée après cinq mois. Lors de l’alimentation des nourrissons prématurés, une étude a montré une amélioration statistiquement significative de l’obtention d’une nutrition orale complète dans le groupe OMT. Il n’y a pas eu de résultats statistiquement significatifs concernant la prise de poids et l’allaitement maternel. Les résultats ont été mitigés concernant la durée du séjour à l’hôpital, certaines études montrant une réduction dans le groupe OMT tandis que d’autres n’ont trouvé aucune différence significative. Concernant l’allaitement, une étude a montré une amélioration significative de la capacité des nourrissons à téter le sein et de la perception qu’ont les mères de l’allaitement. Dans l’ensemble, l’OMT était considérée comme généralement sûre, une seule étude rapportant des événements indésirables transitoires..

L’étude conclut que l’OMT est efficace dans certains cas, mais la généralisation n’est pas possible en raison de preuves contradictoires et du manque d’études de réplication de haute qualité. Il est recommandé de mener des essais contrôlés randomisés de haute qualité pour fournir de meilleures preuves.

Les interventions et les principales conclusions décrites dans le tableau 2 de l’article sont résumées comme suit :

Hayden et coll. (2009), Cerritelli et al. (2013, 2015) – Essais contrôlés randomisés (ECR) : Ces études ont mis en œuvre la thérapie manipulatrice ostéopathique (OMT) en utilisant diverses techniques telles que la thérapie cranio-sacrale (CST), la libération myofasciale, la tension ligamentaire/membraneuse équilibrée, la thérapie fluidique indirecte et la propagation en V. Les groupes témoins n’ont reçu aucune intervention ou des soins médicaux standards avec évaluation ostéopathique. Les séances avaient lieu une à deux fois par semaine et duraient entre 20 et 30 minutes.

Résultats sur les cris de coliques et la prise de poids : Certaines études ont montré une augmentation significative du nombre moyen d’heures de pleurs contre les coliques par jour en faveur du groupe OMT. Cependant, il n’y avait pas de différence significative entre les groupes OMT et témoins en termes de gain de poids quotidien moyen..

Herzaft-Le Roy et al. (2017): Cet ECR s’est concentré sur l’OMT combinée à des conseils en matière d’allaitement. L’OMT comprenait une tension membraneuse équilibrée, des sutures crâniennes et une libération myofasciale. Les résultats ont montré des différences statistiquement significatives dans la capacité des nourrissons à saisir le sein et dans les perceptions des mères sur l’allaitement en faveur du groupe OMT..

Castejón-Castejón et al. (2019), Vismara et coll. (2019) – Études randomisées randomisées et rétrospectives : Ces études comprenaient des techniques OMT pour traiter les tissus myofasciaux et conjonctifs et CST pour traiter les symptômes des coliques. Les résultats ont montré des différences significatives en faveur du groupe OMT en termes de gravité des coliques et de délai avant une nutrition orale complète..

Mills et coll. (2021) – Étude cas-témoins : Dans cette étude, l’OMT a été utilisée pour traiter les nourrissons, avec des techniques comprenant des traitements articulaires directs et indirects, une tension membraneuse et ligamentaire équilibrée. Il y avait des différences statistiquement significatives entre les groupes OMT et les groupes témoins en ce qui concerne les symptômes de crachats/vomissements et de coliques, mais elles ne sont pas significatives. Différences de prise de poids ou d’allaitement.

Techniques utilisées

En résumé, les techniques OMT suivantes ont été utilisées dans les études :

  • Thérapie craniosacralthérapie (CST)
  • Relaxation myofasciale
  • Tension ligamentaire/membraneuse équilibrée
  • Thérapie fluidique indirecte et V-Spread
  • Traitement du tissu myofascial et conjonctif
  • Traitement de zones spécifiques du corps (par exemple thorax, clavicule, diaphragme)
  • Auscultation globale et locale de l’abdomen
  • Traitement de la valvule iléo-caecale et du côlon
  • Conseils d’allaitement en association avec l’OMT

Ces techniques ont été utilisées dans diverses combinaisons et fréquences pour traiter divers symptômes et affections chez les nourrissons, en particulier les pleurs provoqués par les coliques et les difficultés d’allaitement.

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Formation en ostéopathie pédiatrique -> Ecole d’Ostéopathie Allemagne

Infirmiers libéraux et coordination des soins : votre rôle central expliqué | Thierry Payet

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Dans le cadre de la réforme « Ma Santé 2022 », le concept de coordination des soins joue un rôle essentiel dans la prise en charge des patients. Elle encourage la collaboration des professionnels de santé pour des soins efficaces et sans pertes de chance.

Cette coordination englobe une diversité de professionnelstels que les infirmiers, les médecins, les sages-femmes et les pharmaciens, tout en favorisant la collaboration entre les milieux urbains et hospitaliers.


JE- Qu’est ce que la coordination des soins ?

La coordination des soins de santé est un processus essentiel qui vise à optimiser la prise en charge des patients tout au long de leur parcours médical. Cette coordination implique la collaboration étroite entre divers professionnels de la santé, notamment les médecins, les professionnels paramédicaux, et le médecin traitant du patient lorsque cela est possible.

L’objectif principal est de garantir que chaque patient reçoive des soins cohérents et de haute qualité. Cette approche est généralement regroupée sous le terme « coordination des soins primaires« , et elle joue un rôle central dans l’amélioration de la qualité des soins de santé.

Dans ce contexteles infirmiers et infirmières occupent une place centrale et essentielle au sein de ces dispositifs de coordination des soins.

II- Comment s’organise le parcours de soins ?

La coordination des soins passe par la coopération entre professionnels de santé et peut prendre la forme de :

  • Équipe de soins primaires (ESP)
  • Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP)
  • Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS)

III- Pourquoi la coordination des soins infirmiers est-elle essentielle ?

La coordination des soins infirmiers représente une collaboration entre les professionnels de la santé, y compris les infirmiers libéraux travaillant dans leurs cabinets paramédicaux, et les structures de soins.

Son objectif principal est d’organiser de manière efficace la prise en charge des patients sur le plan organisationnel. Plus précisément, En soins infirmiers, l’infirmière s’intègre dans la coordination globale du parcours de santé du patient. Elle vise à assurer une réponse médicale et paramédicale adaptée à ses besoins.

Ce processus repose sur une collaboration au sein d’une équipe pluriprofessionnelleavec le soutien de coordinateurs et coordinatrices désignés, tels que les coordinateurs de CPTS, les chefs de projets et les infirmiers coordinateurs.

Bon à savoir Pour avoir une idée de l’âge auquel vous pourrez être ménopausée, n’hésitez pas à questionner les femmes de votre famille. En effet, l’âge de la ménopause est surtout déterminé de façon génétique.

IV- Quelle importance tourheint la participation des infirmiers dans la coordination des soins ?

Les infirmiers et les infirmières occupent un rôle central et indispensable dans le parcours de soins des patients. Ils contribuent de manière cruciale à la coordination de ces soins.

Prenons l’exemple des infirmières libérales. Elles occupent une position centrale dans chaque prise en charge de patient, agissant comme des piliers fondamentaux de l’organisation des soins à domicile. Elles travaillent en étroite collaboration avec d’autres professionnels de la santé exerçant à domicile, tels que les auxiliaires de vie.

En tant qu’infirmières coordinatrices, elles endossent la responsabilité de veiller à l’observance thérapeutique. Elles garantissent ainsi que les patients reçoivent les soins appropriés au bon moment. Lorsque le plan de soins requiert plusieurs visites quotidiennes, les infirmières tissent souvent des liens étroits avec l’entourage des patients.

Les dernières directives de la HAS (Haute Autorité de Santé) revêtent une importance capitale pour les infirmiers libéraux engagés dans la prestation de soins de qualité. Ces recommandations abordent divers aspects du secteur médico-social, allant de la Réhabilitation Améliorée Après Chirurgie (RAAC) à la prévention de l’iatrogénie médicamenteuse et à l’optimisation de la Nomenclature Générale des Actes Professionnels (NGAP).

En ce qui concerne la RAAC, la HAS met en avant :

  • Transmettre les informations aux patients et le former à la démarche;
  • Anticiper l’organisation des soins et la sortie de la personne;
  • Réduire les conséquences du stress chirurgical;
  • Contrôler la douleur dans toutes les situations;
  • Favoriser et stimuler l’autonomie du malade

Parallèlement, les infirmiers libéraux doivent constamment actualiser leurs connaissances sur les médicaments, notamment les interactions et contre-indications. Le but c’est de garantir la sécurité des patients, en particulier chez les personnes âgées.

Enfin, La NGAP, qui régit le remboursement des actes infirmiers, exige une maîtrise rigoureuse de ses règles. Cette compréhension est essentielle pour assurer une facturation précise et prévenir les rejets de paiements injustifiés. Se tenir informé et se former sont essentiels pour des soins de qualité et une pratique optimale.



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